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Resonnances mythique dans la statuaire du pays Dogon

D’après DOGON, Jean-Louis Paudrat

 

Dans l’inventaire de la culture matérielle dogon, l’un de ses articles les plus modestes : un déméloir de tresses capillaire en bois dur, adapté à sa fonction, qui est de pénétrer le réseau serré des mècjes. Cet objet usuel s’effile à partir d’une poignée légèrement renflée. Humble décor, quelques incisions en zig zag, et l’ajout de trois brins, d’aluminium, or les définitions traditionnelles de cet instrument sont ainsi formulées : « le témoignage de la création du monde par Amma. « ou bien encore « le doigt d’Amma créant le monde et le montrant « .

La partie qui s’ajuste à la paume est marquée par quatre nervures, les quatre clavicules du démiurge, fermées et prêtes à s’ouvrir, le motif à chevrons champlevés est dit extension des clavicules d’Amma, les trois torsades métalliques blanches comme « l’eau qui enserre les terres » se détachent sur le fond noir comme « les nuages de pluie « . ainsi en réduction ce simple ustensile, constitue t il le modèle de la genèse de l’univers : de l’œuf initial à son ouverture et à la superposition des ciels et des terres.

Geneviève Calame-Griaule, qui rapporte cette interprétation, dans une étude admirable de l’expression orale de l’être au monde Dogon, aura conçu à l’instar de ses pairs , Marcel Griaule, Germaine Dieterlen, Michel Leiris, Denise Paulme, Dominique Zahan et d’autres – la production symbolique propre à cette culture comme la manifestation d’un véritable humanisme. Attentive aux ressources de la réthorique analogique, auxquelles puise fréquemment la coutume, qu’elle soit dite ou, par d’autres signes que ceux du langage transmise, G Calame-Griaule, analysera la distinction clairement opérée par ses interlocuteurs, entre des mots, des actes ou des produits, qui s’énoncent ou se réalisent « sur le plan de la réalité « sans écho particulier de la tradition et d’autres qui pour ne pas abandonner le socle de l’expérience se profèrent ou s’effectuent « en parole du monde « c'est-à-dire « sur le plan du symbole ».

L’exercice dans les civilisations de l’oralité de cette disposition de la pensée à jouer et à se jouer des suggestions, et des équivoques des mots des signes et des images favorisent l’entretien de correspondance de corrélations entre des représentations que rien ne semble pouvoir rapprocher.

Cette profusion métaphorique, ces collusions imprévisibles, que délivre en de multiples variations, la mytho-poétique dogon, sont à l’œuvre dans cette geste cosmogonique dont dieu d’eau et le renard pâle, principalement recomposent les épisodes. Si elles marquent les énoncés rituels et les comportements cultuels, elles agissent également au travers de maints artefacts, le plus fruste en apparence n’étant pas le moins chargé d’évocations.

Néanmoins la statuaire Dogon, cueuillie au cours de ces amples, moissons auxquelles se livrèrent de 1931 à 1956 les missions scientifiques, françaises ne suscita pas si ce n’est en des aperçus , le même traitement que les ethnographes collecteurs surent réserver notamment aux rites masqués et à leurs référents mythiques, Jean Laude , qui n’était point nanti de cette officialité que confère la pratique du terrain, entreprit l’examen scrupuleux des œuvres détenues par le musée de l’homme, et de celles qui devenant plus nombreuses à partir des années 50 approvisionnaient le marché des arts primitifs. Sa méthodologie, fondée sur le projet d’une compréhension des systèmes figuratifs qui régissent la statuaire ne se limita pas on en jugera plus loin a un habile exercice formaliste. C’est bien une quête de sens à laquelle il s’adonna, à une recherche de la fonction signifiante de la forme. En amont de la publication ici de son essai de 1973, il est apparu souhaitable de proposer du corpus de la statuaire du pays Dogon, le regroupement de quelques uns de ses thèmes iconographiques principaux et afin d’en suggérer la cohérence de les confronter aux séquences majeures du récit de la création de l’univers
 

Du Mariage préférentiel à l’alliance Gémellaire

 
De la douzaine de figures alliés publiées à ce jour, il faut en convenir, nous savons peu. Certes le couple, présent depuis 1909 dans les collections du museum de Berlin, a-t-il été documenté par son inventeur Léo Frobenius , lequel le découvrit le 25 septembre 1908, à Kani Kombolé, dans le sanctuaire du Hogon, desaffecté depuis la disparition des semaines auparavant du grand prêtre de la terre. Mais pour les autres, nous ne disposons pas d’informations précises quant à leur destination cultuelle ou rituelle initiale, mais aussi quant aux lieu et dates de leur collecte. Pourtant cette série comporte quelques unes des pièces les plus souvent reproduites de la statuaire attribuée au Dogon. Tel par exemple le couple aujourd’hui au musée Rietberg de Zurich, qui fut cédé par le marchand Charles Vignier à Eduard Von der Heydt avant d’être publié dès 1926 par Eyckart von Sydow, ou bien encore l’une des sculptures africaines les plus célèbres : le couple de la fondation Barnes.
« Ce couple royal, grave et éternel, - Adam et Eve, d’une genèse incontournable. » il parait probable que ce fut à cette double figure que s’appliqua le lyrisme, de la journaliste du Gaulois, subjuguée faubourg St Honoré, devant quelques épaves submergées de la grande Atlantide » et rassemblés là, en 1917 par Paul Guillaume,. Vraisemblable, également sa présence en 1919, à la première exposition d’art nègre et océanien, à la galerie Devambez sous le N°75 Adam et Eve, idole Diamala.


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