par Armelle Malvoisin, Le Journal des Arts - n° 276 - 29 février
2008
En intervenant pour empêcher la vente de pièces litigieuses d’arts
premiers chez Tajan, plusieurs experts parisiens posent le problème de
l’expertise.
PARIS - « C’est
une honte pour la maison Tajan », commentait un professionnel venu en
observateur le 19 février à l’espace Tajan, à Paris, à l’occasion de la vente
d’arts premiers qui s’y tenait. Cette vacation de prestige, préparée avec
l’assistance de l’expert Hervé Naudy, devait être, pour la maison de ventes, le
coup d’envoi du retour de Tajan dans ce domaine (lire le JdA no 275, 15 février
2008, p. 24). Un scénario qui a tourné au cauchemar. « La consultation du catalogue nous a
interloqués », rapportent quatre marchands et experts parisiens (Bernard Dulon,
Philippe Ratton, Christine Valluet pour les arts tribaux, et Jacques Blazy pour
l’art précolombien) dans une lettre datée du 15 février 2008 et adressée au
président du Syndicat national des antiquaires (SNA).
Ceux-ci indiquent que de nombreux collectionneurs leur ont demandé leur avis
sur l’authenticité des pièces proposées. Ils les ont donc examinées sur place au
moment de leur exposition.
Dans leur courrier, sur les 326 pièces composant au total
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