Result of the research : 'colloque'
Pol Pierre Gossiaux
Titulaire de la Chaire
d’Anthropologie des systèmes symboliques
et d’Ethnosémiologie de l’Art africain
Université de Liège (Belgium)
PP.Gossiaux@ulg.ac.be
Le Bwame du Léopard
des
Babembe (Kivu-Congo)
Rituel initiatique et rituel funéraire
Avec 52 illustrations
2
Table des matières (1ère partie)
Avant dire. Présentation du Bwamè
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Fondements de l’anthropologie
et de l’ethnosémiologie bembe
10
Exorciser l’animal
Fondements du savoir bembe
15
Les animaux et la titulature du Bwamè
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Évolution conceptuelle en histoire de l'art africain
1. Le paradigme évolutionniste, concept scientifique pour interpréter les arts africains :
L'acquisition d'objets culturels africains lors de la colonisation favorise le développement de recherches scientifiques, tant sur le plan ethnologique que sur le plan de l'histoire de l'art. Pour Valentin Mudimbé, il y a en parallèle une quête promotionnelle de ces objets, considérés alors comme oeuvres d'art (dénommé : "art nègre", "art primitif"). Ces deux approches utilisent le concept de "primitif" pour interpréter les objets observés et présentés.
L'analyse esthétique de ces objets est fortement influencée au début par les paradigmes et les concepts évolutionnistes issus de l'anthropologie - "phase d'ethnologisation" des cultures africaines, qui consiste à isoler les particularités culturelles, les objets et les sociétés.
À la fin du XIXe siècle, Edward B. Tylor établit dans son ouvrage Primitive culture : researches int the development of mythology, religion, language, art and custom (1871) une relation entre les arts et les mentalités afin d'illustrer le caractère "primitife" et "inférieur" des populations étudiées. Les arts sont définis suivant leur développement technique. Ainsi, "il s'agit d'art de ces individus restés jusqu'à une époque récente à un niveau technique peu avancé, qui utilisent des outils mais pas des machines" (Sally Price 1995, 11). Et, au début du XXe
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Art primitif : prix du désir, prix de l’objet
AuteurRolande Bonnain-Dulon du même auteur
CRH/EHESS
24, bd de Magenta
75010 ParisRolande.Bonnain-Dulon@ehess.fr
« L’art primitif a influencé tout l’art contemporain.
C’est normal qu’il ait un prix. »(Jeune marchand parisien)
« Noirs désirs » [Télérama, 26/06/2003], « Bas les masques » [Libération, 1/07/2001], « La ruée vers l’or noir » [Le Figaro, 2/07/2001], « Les sortilèges de l’art africain » [Le Figaro, dossier Patrimoine, 26/10/2001], tous ces titres (et d’autres non moins accrocheurs) ont annoncé et suivi la dispersion aux enchères publiques en juillet 2001, soit un an après sa mort, de la collection d’art primitif d’Hubert Goldet, grand amateur et cofondateur de la revue ArtPress. La vente, qui avait duré deux jours et attiré amateurs, marchands et curieux d’Europe et d’Amérique, avait joui d’un énorme succès : 644 lots proposés et vendus pour la somme de 88,4 millions de francs avec les frais soit 13,5 millions d’euros. Cet événement témoigne, s’il en est encore besoin, que ce domaine de l’art, l’un des derniers découverts par l’Occident, n’est plus confidentiel et déborde le cadre du petit monde des initiés. Depuis son ouverture en avril 2000, le pavillon des
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A l’accès du pavillon, on voit une sculpture africaine primitive colossale et des mots gravés qui fait un contraste avec une maquette de la Terre scintillante; cette image représente le rôle important de l’Union africaine dans la protection environnementale et la coordination des affaires internationales. L’exposition porte sur les transports, les installations, les écoles, les hôpitaux, les parcs nationaux, les projets des infrastructures, la mauvaise situation climatique de la planète , ainsi que la signification des énergies propres dans la gestion des villes africaines ,leur développement et l’amélioration de la vie du peuple. A ne pas manquer 1 L’espace central du Forum rond passe des films présentant le développement urbain, la protection environnementale ainsi que l’utilisation des énergies propres de l’Afrique. A ne pas manquer 2 Le couloir arqué autour de la «Terre» présente respectivement le développement des pays africains, leur évolution urbaine, leur redressement économique et leur transmission culturelle. Journée de l'honneur de l'Afrique:   Le drapeau de l'Union africaine (UA) a été hissé jeudi 3 juin à l'Exposition universelle de Shanghai, et témoigne de la première participation de l'UA dans l'histoire de l'Expo. Elisabeth Tankeum, commissaire chargée du Commerce et de l'industrie de l'UA, a salué, lors d'une conférence de presse à Shanghai, le grand soutien de la Chine envers l'UA et la quarantaine de pays
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Regards sur les arts primitifs NICOLAS JOURNET
Partager : Comment percevoir les arts primitifs ? Un colloque analyse les points de vue opposés des esthètes - l'objet est beau - et des anthropologues - l'objet est révélateur de la culture. Un peu cachés par un intitulé exagérément neutre (« Art et anthropologie : perspectives »), les propos du colloque international qui s'est tenu au siège du CNRS parisien du 6 au 8 novembre 2002 ne pouvaient que tinter aux oreilles des responsables du futur musée du quai Branly, consacré aux Arts et Civilisations. Ce grand projet, que l'on peut dire présidentiel, a en effet soulevé ces dernières années quelques tempêtes dans le milieu de l'anthropologie, avant d'être - de bon ou mauvais gré - accepté par la communauté scientifique. A l'origine de cette querelle : le démantèlement du musée de l'Homme, établissement scientifique, au profit d'une autre structure, plus soucieuse de mettre en valeur les arts dits primitifs (ou « premiers », en langue châtiée). Quelle différence ? Soit une collection de magnifiques pagnes trobriandais, ouvragés et empourprés avec goût. On n'en fera pas la même exhibition selon qu'on y voit un objet rituel offert lors d'une cérémonie mortuaire, un « échantillon de culture », un exemple de technologie mélanésienne... ou une parure puissamment décorative, un « bel objet ». Conflit de registres Cette tension est bien illustrée par le propos de Nathalie Heinich : entre « esthètes » et
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Biennale de Dakar
La Biennale d'art africain contemporain de Dakar au Sénégal se tient depuis 1990. Son rôle est de mettre en avant la richesse de la création plastique de tout le continent africain, afin de la valoriser et de promouvoir.
La biennale c'est également des rencontres et des questionnements autour des arts numériques, de l’esthétique urbaine, des lieux de culture émergeant en Afrique...
Biennale de Dakar (2000)
Cette biennale était placée sur le thème des « Impressions d'Afrique ».
Artistes remarqués :
* le sénégalais Abdérahmane Aïdara * le béninois Charly d'Almeida pour ses toiles sur le symbolisme du Vaudou * le casamançais Diakaria Badji pour ses toiles exprimant les déchirements, la souffrance et la tristesse de la condition humaine * le français Pascal Didier Even pour ses toiles inspirées par les rythmes et les couleurs de
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Metisse world
edited by Serge Gruzinski
To Mix ot not to mix?
It is to dwell on the notion of miscegenation, topical if any, by confronting the reader to a series of oppositions common, calling into question the strong taste of the West for dualism: Classical / ethnic, antique / classic, original / first, folk / colonial, exotic / Typical ...
Open exhibition and publication on issues related to the idea of mixing that lead almost without transition, to an exploration of memory. These elements suggest to think logically about how to be "manufactured" objects mixed with it is often difficult to define the contours. They could be defined as the expression of a human creation that arose at the confluence of the Worlds and European companies in Asia, Africa and America. They are at the heart of a story that is played worldwide since the fifteenth century to the present.
After several steps that will reveal many little-known works, the course ends with an imaginary encounter with the contemporary Métis, particularly through Hollywood and Asian cinema.
Description
184 pages 24 x 26 cm
About 150 illustrations
Retail price: 45 €
Hardback
Isbn 978-2-7427-7344-2/978-2-915133-81-3
Co-published Branly / Actes Sud
curator
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De l’africanisme aux études africaines Textes et « humanités » Alain Ricard Tout discours sur l'Afrique, et en particulier l'Afrique noire, ne peut il relever que de la passion, voire de lacompassion ? N’y a t-il que les fous d’Afrique – titre d’un livre récent – pour s’intéresser à elle ? Quelles formes de raison peut-il convoquer ?La première qui se présenta fut géographique. Sorte de page blanche de notre humanité jusqu'au XIXe siècle, l'Afrique a été inscrite avec nos routes, nos cartes, nos frontières ; aujourd'hui, les images satellitaires ne nous en laisentrien ignorer. Nous savons au mètre près ce qui se passe à Kisangani en guerre, là où Stanley donna à des chutes son nom : il avait compris que cette courbe du fleuve Congo était le centre du continent, il pensait en géographe et en stratège... Cette Afrique des images reste face à nous, extérieure : ne relève-t-elle pas aussi d'autres formes de raison plus intérieures, voire existentielles ? Quel immense murmure monte de la forêt ? Que dit-il ? Ces Africains ne sont-ils qued'empruntés francophones ou de pompeux anglophones ? Des bégayeurs maladroits ou des volubiles irresponsables ?L'inscription géographique, qui en reste à l'image, est trop facilement la proie de la marchandise. Aujourd'hui il nous faut le son, le discours. Des langues en expansion composent d'autres circulations que nous ne capterons pas avec nos satellites. Il nous faut passer de l'œil à l'oreille, du regard à l'écoute... Les blancs des cartes Les sciences humaines redécouvrent l’afrique, titrait un journal du soir après un colloque tenu à Nantes – « Les sciences de l’homme
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Pietro Paolo Savorgnan di Brazzà ou Pierre Paul François Camille Savorgnan de Brazza en français, né à Castel Gandolfo le 26 janvier 1852 et mort à Dakar le 14 septembre 1905, est un explorateur italien naturalisé français. Il explora la rive droite du fleuve Congo ouvrant la voie à la colonisation française en Afrique équatoriale. Sa bonhommie, son charme, son approche pacifique des Africains faisaient de Brazza une figure d’exception parmi ses contemporains qui exploraient l’Afrique au nom des grandes puissances occidentales.
Un explorateur pacifique et altruiste
Élevé à Rome, sous le nom de « Pietro Paolo Savorgnan di Brazzà », le futur explorateur est le septième fils des douze enfants du comte Ascanio Savorgnan di Brazzà, un noble d’Udine. Cet homme cultivé et voyageur avait de nombreux amis français, dont le prestigieux amiral Louis de Montaignac. Avec son soutien et celui de son précepteur, Pietro vient à Paris et suit les cours du collège Sainte-Geneviève pour préparer le concours d’entrée à l’École navale de Brest. Il y rentre à 17 ans, en ressort enseigne de vaisseau et embarque sur la Jeanne d’Arc pour l’Algérie. Là-bas, il est horrifié par la violence de la répression de la révolte kabyle par les troupes françaises. La guerre de 1870 est alors déclarée : il veut être affecté dans une unité combattante. Il en profite pour demander la naturalisation française et se retrouve sur le
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Germaine Dieterlen, née à Valleraugue (Gard) en 1903 et morte à Paris le 13 novembre 1999, est une ethnologue française.
Ancienne élève de Marcel Mauss, elle a travaillé au sein des ethnies Dogon et Bambara avec, entre autres, Marcel Griaule, Jean Rouch, Solange de Ganay et Denise Paulme. Elle débuta ses recherches au Mali en 1937 où elle poursuivit les travaux entamés par le répérage de la mission Dakar-Djibouti (voir Dakar et Djibouti) de Griaule et consorts. Elle a été Directeur d'Etudes à l'École pratique des hautes études EPHE (Sorbonne) avec charge d'enseignement.
De 1956 à 1975 elle succède à Marcel Griaule comme secrétaire générale de la Société des africanistes. En 1962 elle fait partie de l'équipe du CNRS RCP n°11 Objet et méthodes d'une ethnosociologie comparée de l'Afrique noire. Fin 1968, la RCP 11 évolue, sous la direction de Germaine Dieterlen, pour devenir le Groupe de Recherche 11, sous le nom de Étude des phénomènes religieux en Afrique occidentale et équatoriale.
En octobre 1971 elle préside le colloque La notion de personne en Afrique noire dont les actes du même nom
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Jean Paul Barbier-Mueller est un collectionneur suisse, né à Genève en 1930.
Biographie
Il a subi l’influence d’un père que tout passionnait : la poésie, la philosophie, la musique (une des ses oeuvres fut créée à Seattle en 1985) ou la science (il obtint son doctorat en biologie à l’âge de 47 ans).
Après des études de droit à Genève et à Londres, il s’inscrit au Barreau, mais se retrouve assez rapidement au service d’une grande banque, puis directeur, à 28 ans, d’une société financière. En 1960, il crée sa propre entreprise, la Société privée de gérance, spécialisée dans la gestion du parc locatif immobilier d’investisseurs institutionnels et la construction d’immeubles à caractère social.
Collectionneur à la suite de son beau-père Josef Mueller, il s’oriente vers les arts « non occidentaux ». Avec sa femme Monique, il crée en 1977 le musée Barbier-Mueller, qui organise plus de soixante-quinze expositions, la plupart accompagnées d'importants catalogues, présentant les différentes sections de la collection familiale, avec la collaboration des plus grands musées d’Europe, d’Amérique et d’Asie. Il conduit lui-même ou finance des recherches à Sumatra, en Côte
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Le cimier est un ornement qui surmonte
un casque, (heaume). Il est particulièrement convoluté en héraldique,
lorsque le casque qu'il embellit fait lui-même partie des ornements
extérieurs de l'écu. Quand une figure des armes s'y prête, elle est
fréquemment reprise par le cimier. Le
casque à sommet pointu peut être orné d'un panache. Le casque à sommet
plat peut être décoré de manière plus élaborée, par des têtes et cols
d'animaux (licorne), ou des bustes ou membres issants, des ailes
(demi-vol ou vol), des cornes, des petites bannières,... Initialement,
le cimier a une fonction militaire : il sert à grandir la silhouette de
son porteur pour mieux impressionner son adversaire. Il devient ensuite
un ornement de parade, destiné à frapper les imaginations des
spectateurs avant l'entrée en tournoi, mais non à résister à l'épreuve.
En tant que pièce militaire, le cimier a été abandonné après le XVIe
siècle, mais a survécu comme élément décoratif des armoiries.
Bibliographie
* Le cimier : mythologie, rituel, parenté des origines au XVIe siècle :
actes du 6e colloque international d'héraldique, La Petite-Pierre, 9-13
octobre 1989, Académie internationale d'héraldique, Bruxelles, 1990,
365 p. *
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Le cimier est un ornement qui surmonte un casque, (heaume). Il est particulièrement convoluté en héraldique, lorsque le casque qu'il embellit fait lui-même partie des ornements extérieurs de l'écu. Quand une figure des armes s'y prête, elle est fréquemment reprise par le cimier. Le casque à sommet pointu peut être orné d'un panache. Le casque à sommet plat peut être décoré de manière plus élaborée, par des têtes et cols d'animaux (licorne), ou des bustes ou membres issants, des ailes (demi-vol ou vol), des cornes, des petites bannières,... Initialement, le cimier a une fonction militaire : il sert à grandir la silhouette de son porteur pour mieux impressionner son adversaire. Il devient ensuite un ornement de parade, destiné à frapper les imaginations des spectateurs avant l'entrée en tournoi, mais non à résister à l'épreuve. En tant que pièce militaire, le cimier a été abandonné après le XVIe siècle, mais a survécu comme élément décoratif des armoiries. Bibliographie * Le cimier : mythologie, rituel, parenté des origines au XVIe siècle : actes du 6e colloque international d'héraldique, La Petite-Pierre, 9-13 octobre 1989, Académie internationale d'héraldique, Bruxelles, 1990, 365 p. * Jean-Luc Eichenlaub, Les Cimiers des armoiries bourgeoises de
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De l’africanisme aux études africaines Textes et « humanités » Alain Ricard Tout discours sur l'Afrique, et en particulier l'Afrique noire, ne peut il relever que de la passion, voire de lacompassion ? N’y a t-il que les fous d’Afrique – titre d’un livre récent – pour s’intéresser à elle ? Quelles formes de raison peut-il convoquer ?La première qui se présenta fut géographique. Sorte de page blanche de notre humanité jusqu'au XIXe siècle, l'Afrique a été inscrite avec nos routes, nos cartes, nos frontières ; aujourd'hui, les images satellitaires ne nous en laisentrien ignorer. Nous savons au mètre près ce qui se passe à Kisangani en guerre, là où Stanley donna à des chutes son nom : il avait compris que cette courbe du fleuve Congo était le centre du continent, il pensait en géographe et en stratège... Cette Afrique des images reste face à nous, extérieure : ne relève-t-elle pas aussi d'autres formes de raison plus intérieures, voire existentielles ? Quel immense murmure monte de la forêt ? Que dit-il ? Ces Africains ne sont-ils qued'empruntés francophones ou de pompeux anglophones ? Des bégayeurs maladroits ou des volubiles irresponsables ?L'inscription géographique, qui en reste à l'image, est trop facilement la proie de la marchandise. Aujourd'hui il nous faut le son, le discours. Des langues en expansion composent d'autres circulations que nous ne capterons pas avec nos satellites. Il nous faut passer de l'œil à l'oreille, du regard à l'écoute... Les blancs des cartes Les sciences humaines redécouvrent l’afrique, titrait un journal du soir après un colloque tenu à Nantes – « Les sciences de l’homme
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Jean Paul Barbier-Mueller is a Swiss collector, born in Geneva in 1930. Biography
He has been under the influence of a passionnate father : poetry, philosophy,
musicor science (he got his PhD in biology at the age of 47).
After law studies in Geneva and London, he registers at the Bar and become
manager, at the age of 28, of a financial society. In 1960, he creates his own
society, the Private Society of Managment, specialized in the managment of the
housing stock and construction of social flats.
Collector as his father-in-law Josef Mueller, he goes in for « non-western »
arts. With his wife Monique, he creates in 1977 the Barbier-Mueller museum,
which organize more than seventy-five exhibitions, most of them attended with
importants catalogues, presenting the differents sections of the familial
collection, with the contribution of major european, american and asian
museums. He carries out or finances researches in Sumatra, in Ivory Coast and
Guinea. He’s one of the best expert of the Batak ethnic group, in the north of
Sumatra. In may 1997, the Barbier-Mueller precolombian art museum opens
opposite to the Picasso museum, in Barcelona. The town council offers a
long-time loan from the Nadal Palace to expose around 400 works of art from
Pre-Hispanic America. Jean Paul Barbier-Mueller is also a recognized specialist of the poetry and the
french history of the 16th century. Bibliophile since the age of 13, he has gathered
one of the most full library devoted to Ronsard and other authors of the Pléiade.
Entitled « Ma Bibliothèque poétique », the catalogue of this collection
count 7 volumes already published. Jean Paul Barbier-Mueller has also written
many articles for journals such as « Bibliothèque d’humanisme »,
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Pietro
Paolo Savorgnan di Brazzà, best known as Pierre Paul François Camille Savorgnan de Brazza (January 26,1852 - September
14, 1905), was a
Franco-Italian explorer, born in Italy and later naturalizedFrenchman.
With the backing of the Société de Géographique de Paris, he opened up for France entry along
the right bank of the Congo that eventually led to French colonies in Central
Africa. His easy manner and great physical charm, as well as his pacific
approach among Africans, were his trademarks. Under French colonial rule, Brazzaville,
the capital of the Republic of the Congo was named in his honor. Early years
Born in Rome on January 26,1852, Pietro
Savorgnan di Brazzà was the seventh son of Count Ascanio Savorgnan di
Brazzà, a nobleman of Udine with many French connections and Giacinta Simonetti.
Pietro was interested in exploration from an early age and won entry to the French naval school at Brest,
graduated as an ensign, and went on the French ship Jeanne d'Arc to Algeria. Exploration to Africa
His next ship was the Venus, which stopped
at Gabonregularly, and in 1874, de Brazza made two trips, up the Gabon Riverand Ogoue
River. He then proposed to the government that he explore the Ogoueto its source, and with the help of friends in high places, including Jules Ferryand Leon
Gambetta, he secured partial funding, the rest
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Germaine
Dieterlen (1903-1999) was a French anthropologist.
She was a student of Marcel Mauss and wrote on a large range of ethnographictopics and made pioneering contributions to the study of myths, initiations,
techniques (particularly "descriptive ethnography"),
graphic systems, objects, classifications, ritual and social
structure. She is most noted for her work among the Dogon and the Bambaraof Mali, having
lived with them for over twenty years, often in collaboration with noted French
anthropologist Marcel Griaule (1898-1956). Themes
Some of the main themes in her work concentrate
on the notions of sacred kingship, the position of the first born, relationships between
maternal uncles and nephews, division
of labor, marriage,
and the status of the rainmaker in Dogon society. Because each episode of the
rite is enacted only once every sixty years, Dieterlen's documentation of the sigui cycle allowed the Dogon
themselves to see and interpret the entire sequence of rites which they had
heretofore only observed in part. Researches
Dieterlen began her ethnographic research in Bandiagara,
Mali in 1941. Perhaps most controversially, Dieterlen was criticized by her
peers for her publications with Griaule on Dogon astronomy,
which professed an ancient knowledge of the existence of a dwarf white star,Sirius Balso called the Dog
Star, invisible to the naked eye. This ancient
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