Result of the research : 'coloniale'

Maitre de BULI ( Maitre de Katéba)
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POL P. GOSSIAUX
Professeur d’Histoire et Ethno-sémiologie
des arts africains à l’Université de Liège.
Les Maîtres de Buli
Esthétique et Ethno-histoire (avec deux inédits)
En 1937, le hasard d'une exposition1 mit en présence deux sièges à
cariatide « royaux »2 d'origine Luba (Zaïre) qui offraient entre eux de
frappantes similitudes, tout en présentant d'étroites analogies avec la
célèbre porteuse de coupe agenouillée, conservée au Musée de Tervuren3.
Tout en entrant incontestablement dans l'orbe de la grande statuaire des
Baluba (plus précisément du groupe des Bahemba-Bakunda), ces œuvres
s'écartaient à tel point des canons esthétiques fondamentaux de ce peuple
que l'organisateur de l'exposition, Fr. M. Olbrechts, acquit la conviction
qu'elles étaient de la main
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PARIS TRIBAL
Du 3 au 6 avril 2014
Quartier Beaux-Arts / Saint-Germain-des-Prés
Paris Tribal : 26 galeries parisiennes créent un nouvel événement qui
conforte la place de Paris comme capitale des arts premiers
Les arts premiers fascinent car ils racontent une histoire dont on ne saisit parfois que les contours et
qui ne livre souvent qu’une partie de ses secrets. Cet appétit pour l’art tribal, très répandu en Europe
et aux Etats-Unis, se développe dans le monde entier.
Est-ce l’histoire coloniale, le goût des surréalistes pour les mystères ethniques ou encore les emprunts
de l’art nouveau au répertoire primitif, toujours est-il que les amateurs d’art vont naturellement vers
cet art des origines. Indéniablement, Paris apparaît aujourd’hui comme la capitale des arts premiers, à
l’image du grand nombre de galeries parisiennes internationalement connues et du succès régulier du
Parcours des Mondes en septembre, dont Paris Tribal se veut aujourd’hui le complément.
Forts de ce constat et conscients de l’arrivée sur le marché d’une génération de collectionneurs férus
d’art contemporain mais désireux de s’initier aux arts premiers, les marchands parisiens ont décidé de
créer un nouvel évènement au printemps pour montrer leur capacité
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Pol Pierre Gossiaux
Titulaire de la Chaire
d’Anthropologie des systèmes symboliques
et d’Ethnosémiologie de l’Art africain
Université de Liège (Belgium)
PP.Gossiaux@ulg.ac.be
Le Bwame du Léopard
des
Babembe (Kivu-Congo)
Rituel initiatique et rituel funéraire
Avec 52 illustrations
2
Table des matières (1ère partie)
Avant dire. Présentation du Bwamè
3
Fondements de l’anthropologie
et de l’ethnosémiologie bembe
10
Exorciser l’animal
Fondements du savoir bembe
15
Les animaux et la titulature du Bwamè
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Pol P. Gossiaux
Professeur d’Histoire et Ethno-sémiologie
des arts africains à l’Université de Liège.
Les Maîtres de Buli
Esthétique et Ethno-histoire (avec deux inédits)
En 1937, le hasard d'une exposition1 mit en présence deux sièges à cariatide « royaux »2 d'origine Luba (Zaïre) qui offraient entre eux de frappantes similitudes, tout en présentant d'étroites analogies avec la célèbre porteuse de coupe agenouillée, conservée au Musée de Tervuren3. Tout en entrant incontestablement dans l'orbe de la grande statuaire des Baluba (plus précisément du groupe des Bahemba-Bakunda), ces œuvres s'écartaient à tel point des canons esthétiques fondamentaux de ce peuple que l'organisateur de l'exposition, Fr. M. Olbrechts, acquit la conviction qu'elles étaient de la main d'un artiste unique dont le génie, profondément original, n'avait su se plier aux normes esthétiques imposées par la Tradition. « Pour la première fois, note M. Leiris, l'idée de l'individualité d'un sculpteur africain (était) mise en avant »4.
La porteuse de coupe de Tervuren, longtemps surnommée « Kabila la mendiante »5, avait par son originalité plastique et le profond mystère qu'elle semble receler intrigué de nombreux esthètes, des cubistes (C. Einstein) aux surréalistes (Ph. Soupault). Mais l'on attribuait volontiers ce
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African Art on the Internet
15th Triennial Symposium on African Art, Arts Council of the African Studies Association, 2011, Wednesday, March 23 - Saturday, March 26, 2011, UCLA, Los Angeles, California
http://www.acasaonline.org/conf_next.htm
Addis Art - Ethiopian Art and Artists Page
Contemporary Ethiopian art and artists - paintings, sculptures and digital art work by students and professionals from Addis Ababa, Ethiopia. University instructor, Getahun Assefa's paintings, drawings, sculpture, digital art. Also work by his brother, Tesfaye Assefa. Based in Addis Ababa, Ethiopia. [KF] http://www.addisart.com/
Addis Art - Nouveau Art from Ethiopia
Artists include Shiferaw Girma and Lulseged Retta. Photographs of each artist's work, a biography, and video. Founded by Mesai Haileleul. [KF] http://www.addis-art.com/
Adire African Textiles - Duncan Clarke
History, background, and photographs of adire, adinkra, kente, bogolan, Yoruba aso-oke, akwete, ewe, kuba, and nupe textiles. The symbolism of images is often provided. One can purchase textiles as well. Clarke's Ph.D. dissertation (School of Oriental and African Studies) is on Yoruba men's weaving. See also the Adire African Textiles blog. Based in London. http://www.adireafricantextiles.com/
Afewerk Tekle
"Ethiopia’s leading artist." Biography, his paintings, sculptures, mosaics, murals, art in the artist's home. Afewerk created the stained-glass windows at the entrance of Africa Hall, headquarters of the United Nations Economic Commission for Africa. "In 1964, he became the first winner of the Haile Selassie I prize for Fine Arts." "In 2000, he was one of the few chosen World Laureates by the council of the ABI on the occasion of the 27th
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Évolution conceptuelle en histoire de l'art africain
1. Le paradigme évolutionniste, concept scientifique pour interpréter les arts africains :
L'acquisition d'objets culturels africains lors de la colonisation favorise le développement de recherches scientifiques, tant sur le plan ethnologique que sur le plan de l'histoire de l'art. Pour Valentin Mudimbé, il y a en parallèle une quête promotionnelle de ces objets, considérés alors comme oeuvres d'art (dénommé : "art nègre", "art primitif"). Ces deux approches utilisent le concept de "primitif" pour interpréter les objets observés et présentés.
L'analyse esthétique de ces objets est fortement influencée au début par les paradigmes et les concepts évolutionnistes issus de l'anthropologie - "phase d'ethnologisation" des cultures africaines, qui consiste à isoler les particularités culturelles, les objets et les sociétés.
À la fin du XIXe siècle, Edward B. Tylor établit dans son ouvrage Primitive culture : researches int the development of mythology, religion, language, art and custom (1871) une relation entre les arts et les mentalités afin d'illustrer le caractère "primitife" et "inférieur" des populations étudiées. Les arts sont définis suivant leur développement technique. Ainsi, "il s'agit d'art de ces individus restés jusqu'à une époque récente à un niveau technique peu avancé, qui utilisent des outils mais pas des machines" (Sally Price 1995, 11). Et, au début du XXe
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ZAGOURSKI Kazimir Ostoja, LOOS Pierre, BASSANI Ezio
ZAGOURSKI, Africa Disparue : dalla collezione di Pierre Loos
Détails sur le produit:
Relié: 237 pages - Editeur: Skira / Seuil (4 octobre 2001) - Langue: Italien
ISBN-10: 8884910072 - ISBN-13: 978-8884910073
Descriptions du produit
Amazon.fr
La photographie permet encore de belles redécouvertes. Car il faut bien parler de redécouverte, voire révélation, en ce qui concerne l'œuvre photographique de Casimir Ostoja Zagourski, dit Zagourski (1880-1941). Originaire de Pologne, Zagourski fut l'un de ces nombreux photographes inconnus des diverses ethnies de l'ancien Congo belge, vaste territoire qu'il parcourut en tout sens. Les êtres qui, là, se dressent devant nos yeux éblouis, appartiennent à un autre âge, un âge ou l'Afrique n'était pas encore domestiquée par les puissances coloniales, une époque faite de rites et de traditions qui ne manquent pas de laisser sur chaque corps les traces de son appartenance communautaire. Une Afrique, enfin, qui se sachant en voie de disparition regarde avec malice et effroi celui qui, une dernière fois, enregistre leurs us, leurs coutumes, masques et tenues, leur quasi-nudité. Reproduite avec un soin maniaque, chacune de ses images noir et blanc offre donc un extraordinaire voyage à travers le temps. L'ensemble est complété d'un texte introductif sur les conditions de création puis de redécouverte de cette œuvre atypique. --Damien Sausset
Quatrième de couverture
Un exceptionnel reportage photographique fait ressurgir la mémoire des comportements,
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MORIE' Louis-J
HISTOIRE DE L'ETHIOPIE - (Nubie et Abyssinie)
Depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours. Tome I - La Nubie (Ethiopie Ancienne)
Détails sur le produit:
Les Civilisations Africaines - Augustin Challamel Editeur, Rue Jacob, 17 - Paris - Libraire maritime et coloniale - 1904. In-12 demi-veau fauve, 513 pp. Langue: Français - Ouvrage très dense et précis. Dijon, Imprimerie
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GROOTAERS Jan-Lodewijk
UBANGI: Art et cultures au coeur de l'Afrique
Détails sur le produit:
Relié: 327 pages
Editeur : Actes Sud (29 octobre 2007)
Collection : PEINTURE, BD
Langue : Français - ISBN-10: 2742772138 - ISBN-13: 978-2742772131
GROOTAERS Jan-Lodewijk - UBANGI: Art et cultures au coeur de l'Afrique
Présentation de l'éditeur - Biographie de l'auteur
Descriptions du produit:
Présentation de l'éditeur
L'Ubangi, en Afrique centrale, est une région à la croisée des chemins et des influences. Sa sculpture est longtemps, et tout à fait à tort, restée méconnue. Cet ouvrage décrit et compare les étonnantes lignes artistiques fleurissant dans cette région fortement transnationale, située entre la forêt pluviale dans le sud et la savane dans le nord, entre les populations parlant différentes langues bantoues, ubangiennes et soudanaises, entre les sociétés politiquement décentralisées au centre et à l'ouest de cette région et les anciens royaumes de sa partie orientale. Au cœur de ces différences, des points de convergence existent bel et bien, comme l'initiation des adolescents, les associations fermées ou les cultes de guérison et de fertilité. Lors de ces rituels, de superbes objets d'art étaient traditionnellement utilisés.
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BEDAUX Rogier et VAN DER WAALS Diderik
REGARDS SUR LES DOGON DU MALI
Détails sur le produit:
Rijksmuseum / Snieck, 2004. Couverture rigide. très bel ouvrage sur les Dogon, proposant une vue d'ensemble du patrimoine culturel des Dogon: leur art, leur culture matèrielle, leur architecture et leur histoire. - ISBN 9789053494219
BAY G. Edna
Asen, Ancestors, and Vodun: Tracing Change in African Art
Détails sur le produit: Relié: 188 pages - Editeur: University of Illinois Press (15 avril 2008) - Langue: Anglais
ISBN-10: 0252032551 - ISBN-13: 978-0252032554
Descrizione libro: Asen, metal sculptures of southern Benin, West Africa, are created to honour the dead and are meant to encourage interaction between visible and spiritual worlds in ancestral rites associated with the belief system known as vodun. Drawing on extensive fieldwork in the former Kingdom of Dahomey, Bay traces more than 150 years of transformations in the manufacture and symbolic meanings of asen against the backdrop of a slave-raiding monarchy, domination by French colonialism, and postcolonial political and social change. Bay expertly reads evidence of the area's turbulent history through analysis of asen motifs as she describes the diverse influences affecting the process of asen production from the point of their probable invention to their current decline in use. Paradoxically, asen represent a sacred African art form, yet are created using European materials and technologies and are embellished with figures drawn from tourist production. Bay's meticulously researched artistic and historical study is a fascinating Présentation de l'éditeur
Rijksmuseum voor Volkenkunde, Leyde. Gand: Editions Snoeck,
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BARGNA Ivan
L'ARTE IN AFRICA
Editore: Jaca Book spa, Milano - Pubblicazione: Prima edizione italiana, 03/2008 - Rilegato: Numero di pagine: 70 - Numerose illustrazioni a colori e in b/n - Lingua: Italiana
Collana: L'ARTE NEL MONDO - ISBN: 8816603925 - ISBN-13: 9788816603929
Descrizione: Questo volumetto intende uscire dall'idea stereotipata dell'arte africana che vede, con sguardo coloniale, una supposta "africanità" come involucro unificante di un intero continente. Si è cercato piuttosto di introdursi alle molteplici produzioni artistiche antiche, tradizionali e contemporanee che si incontrano nel continente africano per coglierne il diverso divenire, pur nelle costrizioni dell'evento coloniale. Da come l'Occidente ha "visto" l'Africa si passa a come l'Africa ha influenzato l'Occidente, a cui però è sfuggito il contesto delle opere che lo
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André Gide
André Gide en 1893
Activité(s) écrivain
Naissance 22 novembre 1869
Paris, Empire français
Décès 19 février 1951
Paris, France
Langue d'écriture français
Genre(s) roman, théâtre, essai
Distinctions prix Nobel de littérature (1947)
Œuvres principales
Les Nourritures terrestres, 1897
L'Immoraliste, 1902
La Porte étroite, 1909
Les Caves du Vatican, 1914
Corydon,
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223. Voyage au Congo (100' - 1927) Marc Allégret 8/20
La réputation de ce film n'est plus à faire et il n'est plus nécessaire de le présenter comme complément au livre de Gide paru au même moment sous le même titre. Lors de ce voyage Marc Allégret n'était encore qu'un cinéaste en herbe et c'est en qualité de secrétaire de Gide qu'il allait parcourir l'Afrique pour en ramener cet extraordinaire poème cinématographique. Cela pour dire qu'au départ il n'y avait pas vraiment ambition de tourner un film sur l'Afrique. Il ne s'agissait donc pas d'une expédition cinématographique et c'est ce qui en fait la beauté et l'intérêt intemporels. Marc Allégret a délibérément supprimé ce qui pouvait rappeler proprement le voyage et mettre en
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Art primitif : prix du désir, prix de l’objet
AuteurRolande Bonnain-Dulon du même auteur
CRH/EHESS
24, bd de Magenta
75010 ParisRolande.Bonnain-Dulon@ehess.fr
« L’art primitif a influencé tout l’art contemporain.
C’est normal qu’il ait un prix. »(Jeune marchand parisien)
« Noirs désirs » [Télérama, 26/06/2003], « Bas les masques » [Libération, 1/07/2001], « La ruée vers l’or noir » [Le Figaro, 2/07/2001], « Les sortilèges de l’art africain » [Le Figaro, dossier Patrimoine, 26/10/2001], tous ces titres (et d’autres non moins accrocheurs) ont annoncé et suivi la dispersion aux enchères publiques en juillet 2001, soit un an après sa mort, de la collection d’art primitif d’Hubert Goldet, grand amateur et cofondateur de la revue ArtPress. La vente, qui avait duré deux jours et attiré amateurs, marchands et curieux d’Europe et d’Amérique, avait joui d’un énorme succès : 644 lots proposés et vendus pour la somme de 88,4 millions de francs avec les frais soit 13,5 millions d’euros. Cet événement témoigne, s’il en est encore besoin, que ce domaine de l’art, l’un des derniers découverts par l’Occident, n’est plus confidentiel et déborde le cadre du petit monde des initiés. Depuis son ouverture en avril 2000, le pavillon des
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Enchères et émotions
AuteurRolande Bonnain-Dulon du même auteur
École des hautes études en sciences sociales
EHESS
Centre de recherches historiques
54, bd Raspail
75006 Paris
Au-delà de leur public bien sûr, les ventes aux enchères passionnent les sociologues et les ethnologues et ce, à juste titre [Matras-Guin, 1987 ; Quémin, 1993 ; Rémy 1990]. Grâce à eux, on a compris pourquoi cette pratique sociale qui mêle l’économique au symbolique, le rationnel aux émotions, l’individuel à une certaine forme de collectif attire tant de gens qui vont là comme au spectacle, par curiosité, sans avoir toujours l’intention de participer aux enchères. Ces chercheurs nous ont également montré le rôle que ces lieux ont joué sur la constitution des communautés diffuses et temporaires, la mise en place de rituels profanes, le vécu de la concurrence, le rapport aux objets, le métier de commissaire-priseur.
2 Avec cet article, nous visons à montrer la forte incidence du lieu et les effets de sa représentation sur l’existence, les pratiques et les particularités d’un certain monde[1] [1] On utilise ici le terme « monde » dans le sens que lui...
suite, celui des collectionneurs d’arts premiers[2] [2] L’expression « arts premiers » désigne ici, sans...
suite dont les objets acquièrent lentement le statut d’art classé, en particulier en ces temps où le Louvre les accueille.
3 Aujourd’hui, les anciennes puissances coloniales ne se livrant plus à des guerres de conquête, une pièce classée dans les arts premiers n’a guère
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L’art indigène des colonies françaises _ Pavillon de Marsan
(Louvre, Paris) 1923 Stéphane Chauvet et l’exposition du pavillon de Marsan Stéphane Chauvet est né le 27 Novembre 1885, à Béthune dans
le Pas de Calais, il était normand d’origine, riche d’une magnifique hérédité
scientifique et intellectuelle. Son père inventa la lampe à arc et le treuil
Chauvet qui révolutionna les conditions d’exploitation des mines. Entraîné dans ce courant très jeune, Stephen Chauvet
manifesta une vivacité d’intelligence dont on rencontre peu d’exemples. Lauréat
au concours général, bachelier de philosophie à 15 ans, le naturaliste Mangin,
directeur du Museum, frappé par ses dons d’observation l’arrache à la
préparation de polytechnique pour l’orienter vers la médceine et les sciences
naturelles. Depuis le jour où après la guerre 14-18 il obtint de la veuve du
commandant Bertrand revenant de >Zinder une petite statuette féminine du
Soudan et un masque double, Chauvet fut touché par la grâce de l’art nègre et
par le démon de la collection. De 1920 à 1935 quinze années durant il sera un des plus
surts animateurs de ce mouvement qui oriente l’opinion publique vers les arts
indigènes et en particulier
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L’Exposition coloniale internationale de 1931 s’est déroulée dans le Bois de Vincennes . Elle est inaugurée par le ministre français des Colonies, Paul Reynaud, le président de la République Gaston Doumergue et du commissaire général de l'exposition le maréchal Hubert
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Extrait du monde diplomatique DES EXHIBITIONS RACISTES QUI FASCINAIENT LES EUROPÉENS Ces zoos humains de la République coloniale Comment cela a-t-il été possible ? Les Européens sont-ils capables de prendre la mesure de ce que révèlent les « zoos humains » de leur culture, de leurs mentalités, de leur inconscient et de leur psychisme collectif ? Double question alors que s’ouvre enfin, à Paris, au c ur du temple des arts - le Louvre -, la première grande exposition sur les arts premiers. Par Nicolas Bancel, Pascal Blanchard et Sandrine LemaireLes zoos humains, expositions ethnologiques ou villages nègres restent des sujets complexes à aborder pour des pays qui mettent en exergue l’égalité de tous les êtres humains. De fait, ces zoos, où des individus « exotiques » mêlés à des bêtes sauvages étaient montrés en spectacle derrière des grilles ou des enclos à un public avide de distraction, constituent la preuve la plus évidente du décalage existant entre discours et pratique au temps de l’édification des empires coloniaux. « Cannibales australiens mâles et femelles. La seule et unique colonie de cette race sauvage, étrange, défigurée et la plus brutale jamais attirée de l’intérieur des contrées sauvages. Le plus bas ordre de l’humanité (1). » L’idée de promouvoir un spectacle zoologique mettant en scène des populations exotiques apparaît en parallèle dans plusieurs pays européens au cours des
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LES GRANDES EXPOSITIONS COLONIALES : Les expositions coloniales furent organisées au XIXe siècle et dans la première moitié du XXe siècle dans les pays européens. Elles avaient pour but de montrer aux habitants de la Métropole les différentes facettes des colonies. Les expositions coloniales donnaient lieu à des reconstitutions spectaculaires des environnements naturels et des monuments d'Afrique, d'Asie ou d'Océanie. La mise en situation d'habitants des colonies, souvent déplacés de force, les fera qualifier dans les années 2000 de zoos humains. La France compte alors 41,8 millions d'habitants et son Empire colonial, second derrière celui du Royaume-Uni, 67 823 000 personnes pour une superficie de 12 356 637 km².
1866 : Exposition Intercoloniale de Melbourne (Intercolonial Exhibition of Australasia) 1870 : Exposition Intercoloniale de Sydney (Intercolonial Exhibition) 1875 : Exposition Intercoloniale de Melbourne (Victorian Intercolonial Exhibition) 1876 : Exposition Intercoloniale de Brisbane (Intercolonial Exhibition) 1883 : Exposition Internationale et Coloniale d'Amsterdam (Internationale Koloniale en Untvoerhandel Tentoonsellung) 1886 : Exposition Coloniale et Indienne de Londres (Colonial and Indian Exhibition) 1894 : Exposition Internationale et Coloniale de Lyon. Elle vit l'assassinat du président de la République Sadi Carnot. 1894 : Exposition Insulaire et Coloniale de Porto (Exposição Insular e Colonial Portuguesa) 1898 : Exposition internationale et coloniale de Rochefort-sur-Mer 1902 : Indo China Exposition Française et Internationale de Hanoï 1902 :
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Extrait du monde diplomatique DES EXHIBITIONS RACISTES QUI FASCINAIENT LES EUROPÉENS Ces zoos humains de la République coloniale Comment cela a-t-il été possible ? Les Européens sont-ils capables de prendre la mesure de ce que révèlent les « zoos humains » de leur culture, de leurs mentalités, de leur inconscient et de leur psychisme collectif ? Double question alors que s’ouvre enfin, à Paris, au c ur du temple des arts - le Louvre -, la première grande exposition sur les arts premiers. Par Nicolas Bancel, Pascal Blanchard et Sandrine LemaireLes zoos humains, expositions ethnologiques ou villages nègres restent des sujets complexes à aborder pour des pays qui mettent en exergue l’égalité de tous les êtres humains. De fait, ces zoos, où des individus « exotiques » mêlés à des bêtes sauvages étaient montrés en spectacle derrière des grilles ou des enclos à un public avide de distraction, constituent la preuve la plus évidente du décalage existant entre discours et pratique au temps de l’édification des empires coloniaux. « Cannibales australiens mâles et femelles. La seule et unique colonie de cette race sauvage, étrange, défigurée et la plus brutale jamais attirée de l’intérieur des contrées sauvages. Le plus bas ordre de l’humanité (1). » L’idée de promouvoir un spectacle zoologique mettant en scène des populations exotiques apparaît en parallèle dans plusieurs pays européens au cours des années 1870. En Allemagne, tout d’abord, où, dès 1874, Karl Hagenbeck, revendeur d’animaux sauvages et futur promoteur des principaux zoos européens,
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