La baronne Karen von Blixen-Finecke, née Karen Christentze Dinesen, et connue sous son pseudonyme d'Isak Dinesen (17 avril 1885 à Rungstedlund dans la commune de Hørsholm – 7 septembre 1962 à Rungstedlund) est une femme de lettres danoise, célèbre pour avoir écrit La Ferme africaine dont est tiré le film Out of Africa : Souvenirs d'Afrique et Anecdotes du destin dont une nouvelle sert
Paul Signac, Sur l'émail d'un fond rythmique de mesures et d'angles, de tons et de teintes, Portrait de M. Félix Fénéon en 1890, Opus 2171.
Félix Fénéon en 1901 par Maximilien Luce.
Félix Fénéon est un critique d'art, journaliste et directeur de revues français, né à Turin (Italie) le 22 juin 1861 et mort à Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine) le 29 février 1944. Anarchiste, il est inculpé, en 1894, lors du procès des Trente
Jean Paulhan a écrit un essai intitulé Félix Fénéon ou le critique : Félix Fénéon incarne en effet avant tout le critique au goût très sûr, qui savait que Rimbaud, Jules Laforgue, Stéphane Mallarmé, Paul Valéry et Apollinaire seraient les grands écrivains de son temps et non Sully Prudhomme ou François Coppée, et qui rendait justice aux impressionnistes puis post-impressionnistes quand ses confrères encensaient les Pompiers.
Le Prix Fénéon, littéraire et artistique, est créé en 1949 à l'initiative de la veuve de Félix Fénéon, Fanny Goubaux.
De 1881 à 1894, Félix Fénéon fut employé au ministère de la guerre. « Personne ne savait comme lui rédiger un rapport sur n'importe quoi, affirme un de ses collègues cité par Octave Mirbeau, et il se faisait une joie de
L'Oba du Benin est le dirigeant de l'ancien royaume du Benin. Il n’a plus de réel pouvoir depuis l'annexion du royaume par les Britanniques en 1897. Il garde cependant un rôle consultatif au sein du gouvernement. Il garde aussi une forte influence sur la population Edo pour laquelle il a une nature semi-divine. Son palais se trouve dans la ville actuelle de Benin City (État d'Edo, Nigeria).
Le premier Oba du Benin est Eweka, le fils d'Oranmiyan, un prince venu d'Ife qui détruisit la tyrannique dynastie des Ogisos qui régnait depuis 35 générations sur le peuple Edo, et d'Ekinwide, une princesse Edo. Dans un premier temps le pouvoir restait au concile des chefs, le Uzama, avec l'Oba à sa tête. Sous le règne d'Oba Ewedo, qui transfère la capitale à Ubini, le pouvoir commence à passer plus fermement entre les mains de l'Oba. À partir d'Oba Ewuare, son pouvoir devient absolu et le titre devient héréditaire.
L'Oba jouissait autrefois d'un très grand pouvoir et son titre revêtait un caractère sacré.
L'Oba du Benin au xvie siècle, gravure édité en 1815-1827
Au xvie siècle, apparaissent ce que l'on appelle « les rois guerriers ». Le royaume a été significativement agrandi durant le xvie siècle. D'ailleurs, cette importance soudaine de la guerre se traduisit dans l'art par une représentation massive de chefs de guerre, les nombreuses têtes de bronze faisant office de trophées (voir ci-dessous). Les représentations figuratives associées à des éléments symboliques sont mises
En 1937, le hasard d'une exposition1 mit en présence deux sièges à cariatide « royaux »2 d'origine Luba (Zaïre) qui offraient entre eux de frappantes similitudes, tout en présentant d'étroites analogies avec la célèbre porteuse de coupe agenouillée, conservée au Musée de Tervuren3. Tout en entrant incontestablement dans l'orbe de la grande statuaire des Baluba (plus précisément du groupe des Bahemba-Bakunda), ces œuvres s'écartaient à tel point des canons esthétiques fondamentaux de ce peuple que l'organisateur de l'exposition, Fr. M. Olbrechts, acquit la conviction qu'elles étaient de la main d'un artiste unique dont le génie, profondément original, n'avait su se plier aux normes esthétiques imposées par la Tradition. « Pour la première fois, note M. Leiris, l'idée de l'individualité d'un sculpteur africain (était) mise en avant »4.
La porteuse de coupe de Tervuren, longtemps surnommée « Kabila la mendiante »5, avait par son originalité plastique et le profond mystère qu'elle semble receler intrigué de nombreux esthètes, des cubistes (C. Einstein) aux surréalistes (Ph. Soupault). Mais l'on attribuait volontiers ce
Langue: Français - ISBN-10: 2915258295 - ISBN-13: 978-2915258295
FALGAYRETTES-LEVEAU Christiane, GUTIERREZ Manuel, WASTIAU Boris, JORDAN Manuel, COLLECTIF:
ANGOLA FIGURES DE POUVOIR
Descriptions du produit: Présentation de l'éditeur - Biographie de l'auteur
Descriptions du produit:
Présentation de l'éditeur
Cet ouvrage d'envergure permet d'accéder au patrimoine artistique de l'Angola. Les oeuvres reproduites, d'une qualité plastique souvent exceptionnelle, témoignent de pratiques cultuelles et esthétiques, mais aussi de contacts, de rencontres et de liens entre divers peuples. Après une introduction générale de Christiane Falgayrettes-Leveau, les meilleurs spécialistes résument ici l'essentiel de leurs connaissances. Manuel Gutierrez fournit une synthèse des perspectives actuelles sur la préhistoire et l'archéologie, tandis que l'histoire ancienne, avec les structures étatiques, la traite négrière et la colonisation portugaise, est évoquée par Maria Alexandra Miranda Aparicio, qui aborde également l'indépendance, la guerre civile et la reconstruction du pays.
BUTOR Michel, Alain-Michel Boyer, Floriane Morin et Pierre Messmer
L'HOMME ET SES MASQUES: Chefs-d'oeuvre des musées Barbier-Mueller, Genève et Barcelone
Détails sur le produit:
Relié: 371 pages - Editeur: Hazan (25 mai 2005) - Langue: Français -
ISBN-10: 2754100377 - ISBN-13: 978-2754100373
BUTOR Michel, Alain-Michel Boyer, Floriane Morin, et Pierre Messmer - L'HOMME ET SES MASQUES
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Présentation de l'éditeur
Pour la première fois en Europe, les riches collections des musées Barbier-Mueller de Genève et de Barcelone ont permis de réunir une sélection exceptionnelle de 125 masques du monde entier, illustrant 5 000 ans d'histoire de l'art. Le poète Michel Butor a mis en scène avec sensibilité les masques d'initiation, de chamanisme, de théâtre, de carnaval ou de protection, qui dialoguent ainsi avec des mots choisis. Alors, ces visages de bois, de fibres et de fer prennent vie. Ils rassurent ou terrorisent, leurs faces s'illuminent d'un sourire ou se figent dans une grimace crispée. Ce défilé est introduit par un essai de l'ethnologue et philosophe Alain-Michel Boyer, évoquant avec liberté les nombreux visages et aspects du masque. Chaque œuvre est enfin décrite et puis replacée dans son contexte de
Relié: 199 pages - Editeur : Editions Gallimard (10 avril 2003) - Langue : Français
ISBN-10: 2070117510 - ISBN-13: 978-2070117512
Présentation de l'éditeur
Présentation de l'éditeur
Connaisseur à l'œil réputé infaillible, conseiller des plus grands collectionneurs, militant infatigable de la cause des arts premiers, l'homme qui a fait entrer au pavillon des Sessions du Louvre les œuvres des quatre cinquièmes de l'humanité est mort au Mexique en août 2001. Il s'appelait Jacques Kerchache. A l'occasion du troisième anniversaire de l'ouverture du pavillon des Sessions, le musée du quai Branly et Gallimard publient Jacques Kerchache, portraits croisés. Conçu à partir d'une série d'entretiens avec ses proches, ses amis, les créateurs, les personnalités qu'il a côtoyées (Jean-Jacques Aillagon, Jacques Friedmann, Anne Kerchache, Alain Kirili, Jean-Pierre Lang, Jean de Loisy, Stéphane Martin, Alain de Monbrison, Jean Nouvel, Orlan, Jean-Charles Pigeau, Jean-François Prat, Michel Propper, Paul Rebeyrolle, Sam Szafran, Germain Viatte), cet ouvrage n'est ni une biographie exhaustive ni un essai critique, mais plutôt une invitation à la découverte. Découverte d'un homme, à travers ses expéditions et ses voyages (Afrique, Asie, Amériques), ses combats (anthologie de ses textes manifestes), les expositions qu'il a réalisées ("Les Taïnos",
‘African Vision: The Walt Disney-Tishman African Art Collection’
This female figure, made of ivory and standing 37 inches tall, was made in the early Nineteenth Century by Edo peoples in the Benin kingdom court style, and was probably intended for an altar to a queen mother. It is one of the first two objects purchased by Paul and Ruth Tishman in 1959. "Ivory can be almost universally interpreted as a symbol of importance and wealth,” says exhibition curator Bryna Freyer.
WASHINGTON D.C.:Most Americans know little about the vast and diverse continent of Africa, much less the arts created there. Dark and primitive, the arts of the African peoples reflect the rituals of life, stripped to the most basic interpretive forms both conceptually and artistically.
Celebrating the arts of Africa and the profound role that they have played in molding Twentieth Century Abstraction and Modernist art in the "West" is the Smithsonian's newest exhibition, "African Vision: The Walt Disney-Tishman African Art Collection." It is on view through September 7, 2008, at The Smithsonian Institution's National Museum of African Art (NMAA).
"African Vision" showcases 88 outstanding artworks, part of a larger collection donated to the NMAA, that represents the largest gift of sculpture in the museum's history.
In 1959, Paul and Ruth Tishman began their collection with the purchase of two pieces of art from the Benin kingdom — an early Nineteenth Century ivory female figure standing 37 inches tall, made in the court style by the Edo peoples, and a 28-inch-tall, Eighteenth Century copper alloy mask that was worn by a divine-healer in masquerade
Evalués a quelques cinq cents mille les Dogon du Mali sont un des peuples les mieux connus d’Afrique occidentale grâce aux nombreuses études que leur rituel et leur art ont suscité depuis la fin du XIX siècle et surtout depuis les années 30.
Ils occupent le rebord d’un plateau rocheux aride qui s’incline en pente douce au nord ouest vers la plaine marécageuse du Niger, et qui au sud est de Bandiagara a Doucentza surplombe en une ligne de falaises abruptes les plaines sableuses du Seno, vers le Burkina Faso et le pays Mossi.
C’est sans doute au début, du XV sous le règne de l’empereur du Mali Kango Manso Moussa , que les Dogon qui disent venir du Mandé mais restèrent longtemps réfractaires à l’islam, auraient atteint les falaises de Bandiagara. Leur histoire orale nous apprend qu’ils ne sont pas les premiers habitants du pays où ils vivent actuellement ; les mythes légendes et traditions perpétuent le souvenir de leur prédécesseurs. Les premiers d’entre eux auraient été de petits hommes rouges , les Andoumboulou qui furent progressivement délogés par les Tellem. Ceux-ci seraient apparentés a une population vivant actuellement au Burkina Faso dans le Yatenga septentrional les Kurumba.
Les Dogon descendraient de 4 familles ; qui auraient peuplés durant les premières années du XV l’actuel pays Dogon après avoir fui leur région d’origine, ils chassèrent les Tellem qui abandonnèrent dans les grottes de la falaise aménagées en habitations, greniers, cimetières, sanctuaire un
Les Statues meurent aussi est un documentaire-court métrage français réalisé par Chris Marker, Alain Resnais et Ghislain Cloquet sorti en 1953. Conseiller artistique : Charles Ratton.
Il fut commandité par la revue panafricaine Présence africaine. Partant de la question « Pourquoi l’art nègre se trouve-t-il au musée de l’Homme alors que l’art grec ou égyptien se trouve au Louvre ? », les deux réalisateurs dénoncent le manque de considération pour l'art africain dans un contexte de colonisation. Le film est censuré en France pendant huit ans en raison de son point de vue anti-colonialiste.
« Quand les hommes sont morts, ils entrent dans l'histoire. Quand les statues sont mortes, elles entrent dans l'art. Cette botanique de la mort, c'est ce que nous appelons la culture.
C’est que le peuple des statues est mortel. Un jour, nos visages de pierre se décomposent à leur tour. Une civilisation laisse derrière elle ces traces mutilées comme les cailloux du
Personne travaillant pour le compte d'une société de vente et assistant le commissaire-priseur dans l'identification et l'estimation des biens. Ces experts sont des spécialistes reconnus dans leur domaine qui effectuent les recherches nécessaires à la juste qualification de l'objet. L'expert est soumis à une prescription décanale pour l'identification des biens. Le Conseil des ventes publie la liste des expert agréés, bien que les sociétés de ventes puissent travailler avec des experts non
Le Conseil des ventes volontaire de meubles aux enchères publiques (Conseil des Ventes) est une autorité de régulation indépendante instituée par la loi n°2000-642 du 10 juillet 2000* portant réglementation des ventes volontaires de meubles aux enchères publiques. L’activité du Conseil est financée par les cotisations que lui versent les sociétés de ventes et les experts agréés auprès de lui.
Il a pour mission d’agréer Sociétés de vente volontaire (SVV) et experts, d’enregistrer les déclarations des ressortissants des Etats membres de la Communauté européenne ou de l’Espace économique européen qui exercent leur activité de manière occasionnelle en France, de sanctionner leurs manquements et d’organiser la formation professionnelle.
Le Conseil des Ventes permet l’exercice de l’activité de ventes volontaires aux SVV, aux experts, et sous des modalités différentes, à des ressortissants d’autres pays d’Europe.
Le Conseil des Ventes sanctionne, dans le respect des droits de la défense, les manquements aux lois, règlements et obligations professionnelles applicables aux SVV, aux experts agréés et aux ressortissants de pays de l’Europe exerçant, à titre occasionnel, l’activité de vente volontaire de meubles aux enchères publiques en France. Les poursuites disciplinaires sont engagées par le Commissaire du gouvernement. La procédure disciplinaire est contradictoire. A l’issue
Commissaire-priseur
Appellation(s) Commissaire-priseur habilité
Commissaire-priseur judiciaire
Secteur(s) d'activité Droit, Art
Niveau de formation Universitaire
Professions voisines Clerc de Commissaire-priseur, Huissier, Expert, Crieur
Le commissaire-priseur dirige la vente publique aux enchères de biens meubles. La prisée étant l’estimation d’une chose destinée à la vente. La vente aux enchères publiques permet l’établissement du juste prix par la confrontation transparente entre l’offre et la demande.
Historique
La première vente aux enchères publiques connue remonte à 146 av. JC, les Romains y dispersèrent, sous la présidence du Consul Lucius Mummius, les trésors pillés dans les cités grecques. En l'an 7, face à l'engouement pour ce type de vente, un édit de l'empereur Auguste institue une taxe de 1% sur les ventes de mobilier et d'objets et de 4% sur les ventes d'esclaves. Les ventes sont alors désignées sous le nom d'auctionnes et sont dirigées par les actionators (terme repris par les anglo-saxons) ou magister (dont la contraction donnera maître). La publicité des ventes est assurée par voie écrite ou orale, avec les crieurs (præcones) qui parcourent la ville. La rémunération des auctionators est garantie par une taxe de 1% sur les adjudications. Ils exercent ainsi conjointement les métiers de banquier et de prêteur sur gage. Mais la chute de l'Empire aura raison de cette
Commissaire du gouvernement
Le Commissaire du gouvernement est un magistrat du Parquet placé auprès du Conseil des Ventes. Outre le respect de la loi, il a un double rôle :
Consultatif : il rend des avis sur les demandes d’agrément des SVV et des experts, mais aussi sur toutes les questions soumises au Conseil des Ventes.
Disciplinaire : il reçoit et instruit les plaintes et peut saisir le Conseil des Ventes statuant en matière disciplinaire.
Ses observations sont jointes au rapport annuel du Conseil des Ventes.
Bien culturel
Ce terme juridique désigne les objets d’art et de collection ou les antiquités. La loi du 10 juillet 2000 en soumet le courtage aux enchères par voie électronique à l’autorisation du Conseil des ventes volontaires.