En 1937, le hasard d'une exposition1 mit en présence deux sièges à cariatide « royaux »2 d'origine Luba (Zaïre) qui offraient entre eux de frappantes similitudes, tout en présentant d'étroites analogies avec la célèbre porteuse de coupe agenouillée, conservée au Musée de Tervuren3. Tout en entrant incontestablement dans l'orbe de la grande statuaire des Baluba (plus précisément du groupe des Bahemba-Bakunda), ces œuvres s'écartaient à tel point des canons esthétiques fondamentaux de ce peuple que l'organisateur de l'exposition, Fr. M. Olbrechts, acquit la conviction qu'elles étaient de la main d'un artiste unique dont le génie, profondément original, n'avait su se plier aux normes esthétiques imposées par la Tradition. « Pour la première fois, note M. Leiris, l'idée de l'individualité d'un sculpteur africain (était) mise en avant »4.
La porteuse de coupe de Tervuren, longtemps surnommée « Kabila la mendiante »5, avait par son originalité plastique et le profond mystère qu'elle semble receler intrigué de nombreux esthètes, des cubistes (C. Einstein) aux surréalistes (Ph. Soupault). Mais l'on attribuait volontiers ce
La photographie permet encore de belles redécouvertes. Car il faut bien parler de redécouverte, voire révélation, en ce qui concerne l'œuvre photographique de Casimir Ostoja Zagourski, dit Zagourski (1880-1941). Originaire de Pologne, Zagourski fut l'un de ces nombreux photographes inconnus des diverses ethnies de l'ancien Congo belge, vaste territoire qu'il parcourut en tout sens. Les êtres qui, là, se dressent devant nos yeux éblouis, appartiennent à un autre âge, un âge ou l'Afrique n'était pas encore domestiquée par les puissances coloniales, une époque faite de rites et de traditions qui ne manquent pas de laisser sur chaque corps les traces de son appartenance communautaire. Une Afrique, enfin, qui se sachant en voie de disparition regarde avec malice et effroi celui qui, une dernière fois, enregistre leurs us, leurs coutumes, masques et tenues, leur quasi-nudité. Reproduite avec un soin maniaque, chacune de ses images noir et blanc offre donc un extraordinaire voyage à travers le temps. L'ensemble est complété d'un texte introductif sur les conditions de création puis de redécouverte de cette œuvre atypique. --Damien Sausset
Quatrième de couverture
Un exceptionnel reportage photographique fait ressurgir la mémoire des comportements,
L'Art baoulé, du visible et de l'invisible (ISBN-10: 287660258X - ISBN-13: 978-2876602588) Relié: 312 pages - Editeur: Adam Biro (29 janvier 2000) - Langue: Français
Les sculptures des Baoulé de Côte d'Ivoire sont depuis longtemps reconnues comme une des plus importantes traditions artistiques africaines. L'oeuvre de nombreux artistes modernes reflète l'influence directe de la créativité et du style formel des Baoulé. Susan Vogel, qui a partagé leur vie et leur approche de l'art depuis plus de vingt-cinq années, nous livre ici une analyse poussée des relations étroites qui existent entre l'art et la vie quotidienne.
Sommaire:
L'art baoulé - le regard de l'Occident - L'univers baoulé - Art, obscurité et mémoire visuelle - L'art admiré: les spectacles - les masques faciaux Mblo - le Goli: 4 paires de masques - L'art entrevu: le sacré - l'or et les ancêtres - les masques d'hommes sacrés - la danse sacrée des femmes Adyanun - les devins en transe d'Asié Usu et le Mbra - L'art regardé à la dérobée: objets de la vie privée - sculptures personnelles pour la chasse les Bo Usu - Intimes et cachées, les statues d'époux de l'au-delà - L'art visible: le profane - objets futiles et sublimes - objets concrets: l'art pour les artistes -
Notes succinctes sur les masques kalengula des Luntu et des peuples voisins (R.D.C.) (première partie) Constantin PETRIDIS (1) in Arts d'Afrique Noire arts premiers Automne 2000 N° 115
Au sein de la littérature sur les masques de l'Afrique subsaharienne, ce sont surtout les masques en bois sculpté qui ont retenu l'attention des chercheurs. Les publications sur le bassin du Congo n'ont pas fait exception à cette règle. Ainsi, le catalogue d'exposition 'Face of the Spirits', publié en 1993 à l'occasion d'une exposition du même nom à l'Etnografisch Museum d'Anvers, ne montre, sur un total de cent treize masques, que cinq exemplaires en fibres tressées (2). La rareté de ces objets dans les collections occidentales est due, entre autres, au fait que les matières utilisées résistent mal au transport et aux changements climatiques. Il faut sans doute également voir dans cette lacune une explication d'ordre esthétique. En effet, les premiers collectionneurs d'art africain, se laissant guider par des idéaux occidentaux, ne prenaient en considération que des matières jugées nobles telles le bois, les métaux ou l'ivoire. Pourtant, hormis des masques en bois sculpté, plusieurs peuples du bassin du Congo ont produit des couvre-chefs et couvre-visages en fibres et autres matières plus éphémères. Or, bien qu'ils soient occasionnellement mentionnés dans des publications spécialisées, les études approfondies les concernant font aujourd'hui toujours défaut (3).
En vertu de ce constat, il nous a semblé pertinent de nous pencher sur l'étude d'un type de masque nommé kalengula qui, malgré une
FALGAYRETTES-LEVEAU Christiane, THOMPSON Robert Farris
Le Geste Kôngo
Détails sur le produit:
Relié: 229 pages - Editeur: Dapper (16 septembre 2002) - Langue: Français
ISBN-10: 2906067857 - ISBN-13: 978-2906067851
FALGAYRETTES-LEVEAU Christiane, THOMPSON Robert Farris:
Le Geste Kôngo
Descriptions du produit: Présentation de l'éditeur
Descriptions du produit:
Présentation de l'éditeur
Avec une réunion unique de sculptures des peuples kôngo, le musée Dapper décline, pour la première fois, la thématique du geste dans la statuaire.Tout en rappelant l'importance de la culture kôngo et de sa très grande influence en Amérique, le livre d'art qui accompagne l'exposition éclaire la symbolique des mouvements et des positions du corps. L'ensemble des objets de cette nouvelle exposition porte, à travers les gestes, les signes unificateurs et les croyances des peuples kôngo. En choisissant de mettre en scène les signes corporels, le musée Dapper propose un élargissement de la perception des pièces d'arts africains, où le geste fait partie du sens de l'objet. Avec des pratiques esthétiques d'une grande richesse, la production plastique des Kôngo constitue un langage, un discours métaphysique, voire idéologique, proposé à la collectivité. Le monde et la
FALGAYRETTES-LEVEAU Christiane, Colleyn, Joëlle Busca, Jean N'sondé, Stefan Eisenhofer, Karin Guggeis, Viviane Baeke, Anne-Marie Bouttiaux, Alfred Adler, Fatou Sow
Femmes dans les arts d'Afrique
Détails sur le produit:
Relié: 416 pages - Editeur: Éditions Dapper; Édition : Relié (1 octobre 2008) - Collection: Dapper Beaux-Arts - Langue: Français
ISBN-10: 2915258252 - ISBN-13: 978-2915258257
FALGAYRETTES-LEVEAU Christiane, Colleyn, Joëlle Busca, Jean N'sondé, Stefan Eisenhofer, Karin Guggeis, Viviane Baeke, Anne-Marie Bouttiaux, Alfred Adler, Fatou Sow:
Femmes dans les arts d'Afrique
Descriptions du produit
Descriptions du produit:
Description
Télérama (Sophie Cachon): Stylisée, magnifiée, la femme occupe une place de choix dans la statuaire africaine. Certaines sont même des stars...
Collectée il y a cent dix ans au Cameroun, la statue provient de l'ethnie Bangwa. Elle représente une prêtresse en train de danser. Superbement campée, jambes fléchies, prête à bondir, c'est une pièce célèbre au pedigree fameux (le pedigree est la liste des collectionneurs l'ayant possédée), immortalisée en 1937 par Man Ray, qui photographia une femme blanche dévêtue à ses côtés. Et on réalise à quel point les seins nus
Editeur: Kubik Editions (4 octobre 2007) - Relié: 141 pages - Langue: Français - ISBN-10: 2350830462 - ISBN-13: 978-2350830469
Biographie de l'auteur:
Passionnés par l'Afrique, sa culture et ses coutumes, Jean-Jacques et Hélène Ducos ont écrit deux livres pour enfants aux Presses de la Cité dans la collection "Rouge et or", collaboré à plusieurs reprises à l'émission de télévision Les Animaux du monde et publié plusieurs de leurs photographies dans de nombreux magazines dont Paris-Match, Stern,
CHEMECHE George, John Pemberton III - John Picton - Lamidi O. Fakeye
Ibeji: Le culte des jumeaux Yoruba
Détails sur le produit:
Relié: 335 pages - Editeur: Cinq Continents (1 octobre 2003)
Langue: Français - ISBN-10: 887439084X - ISBN-13: 978-8874390847
CHEMECHE George - John Pemberton III - John Picton - Lamidi O. Fakeye - Ibeji: Le culte des jumeaux Yoruba
Descriptions du produit
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Quatrième de couverture
Dans le cadre de leurs études menées sur l'art Yoruba, nombre de chercheurs ont souligné l'importance accordée à la représentation de la gémellité ire ibeji. La diversité des statuettes exécutées dans les limites relativement étroites de cette forme d'art est tout simplement extraordinaire. A travers les milliers de figures ibeji découvertes dans le pays Yoruba, se dessinent les nombreuses personnalités qui ont choisi de traiter ce même sujet.
Dans l'histoire de la sculpture figurative africaine, les artistes Yoruba se distinguent par leur production importante et par la grande variété des objets utilisés à des fins domestiques et rituelles: portes et piliers de véranda, représentations des nombreuses divinités (prisa) du panthéon Yoruba, masques de danse de la fête d'Egungun, ou des rites Gelede et Epa. Lorsque des jumeaux meurent et que les parents souhaitent hongrer leur mémoire, les sculpteurs créent des figurines en bois
BILOT Alain, Geneviève Calame-Griaule et Francine NDaye
Masques du pays dogon
Détails sur le produit:
Relié: 224 pages - Editeur: Adam Biro; Édition: Nouvelle (15 mai 2003) - Langue: Français - ISBN-10: 2876603713 - ISBN-13: 978-2876603714
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Descrizione libro
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Les masques du pays Dogon au Mali ont été révélés au public dans les années trente par les études de Marcel Griaule, grâce à la mission Dakar-Djibouti. Depuis lors, aucun ouvrage ne leur avait été exclusivement consacré. Ce livre d'Alain Bilot, Geneviève Calame-Griaule et Francine NDaye remet à l'honneur ces véritables œuvres d'art indissociables du culte des morts de la religion dogon. Les masques, réalisés par les danseurs, sont utilisés lors de cérémonies funéraires pour accomplir des danses rituelles Une centaine de pièces inédites sont ici présentées, replacées dans leur contexte culturel, définies selon différentes typologies, et commentées. Elles illustrent parfaitement la permanence des archétypes à travers les âges mais soulignent la liberté de chaque sculpteur dans son interprétation. Un exemple de la vigueur de la création plastique des dogons.
Présentation de l'éditeur
La statuaire, créée par les Dogons du Mali, a fait l'objet depuis une
Les Statues meurent aussi est un documentaire-court métrage français réalisé par Chris Marker, Alain Resnais et Ghislain Cloquet sorti en 1953. Conseiller artistique : Charles Ratton.
Il fut commandité par la revue panafricaine Présence africaine. Partant de la question « Pourquoi l’art nègre se trouve-t-il au musée de l’Homme alors que l’art grec ou égyptien se trouve au Louvre ? », les deux réalisateurs dénoncent le manque de considération pour l'art africain dans un contexte de colonisation. Le film est censuré en France pendant huit ans en raison de son point de vue anti-colonialiste.
« Quand les hommes sont morts, ils entrent dans l'histoire. Quand les statues sont mortes, elles entrent dans l'art. Cette botanique de la mort, c'est ce que nous appelons la culture.
C’est que le peuple des statues est mortel. Un jour, nos visages de pierre se décomposent à leur tour. Une civilisation laisse derrière elle ces traces mutilées comme les cailloux du
Situé dans la partie orientale du Mali, et mordant sur le nord ouest du Burkina Faso, le pays Dogon constitue un vaste territoire dont les frontières s’étendent sur près de mille kilomètres. A l’ouest en deça de la plaine alluviale, dépendant du complexe fluvial Niger-Bani, se déploie sur quelques quatre vingt kilomètres un plateau de grés primaire, que l’érosion éolienne a transformé en un paysage souvent chaotique particulièrement aride en saison sèche, lorsque entre février et juin souffle l’harmattan et que la température s’élève à 45°C.
Les nombreuses fractures de la roches quelques fois profondes ont permis néanmoins l’aménagement sur le fond schisteux des crevasses de surface cultivables, irriguées par l’infiltration à travers le grés de l’eau des rivières, qui courent temporairement en surface. Cette région du plateau s’interrompt en surplomb de la plaine Seno-Gondo, par une falaise escarpée, longue de deux cent soixante kilomètres environ orientée vers le nord est jusqu'à Doucentza puis vers l’est jusqu’à Hombori. Entaillée de failles horizontales, criblées d’une multitude de niches et de grottes, à certains endroits rompues par le départ, de hauts couloirs qui pénètrent le plateau sa paroi, se dresse au dessus, d’une masse d’éboulis, rocheux. Sur ces derniers parfois à l’abri d’auvents ou de plates formes, saillantes sont juchées greniers et sanctuaires habitations et jardinets en terrasse. Entre le pied encombré
The Pende pushed north by the Lunda, during the 17th, settled in an area located between Loango and Kasai regions. Two hundred years later Tchokwe invaded the territories for when they migrated north from Angola, but were forced to return the territories annexed by the Belgian colonizers. The 500000 Pende mainly farmers are not governed by a central authority but by the heads of households, known as the Djogo, sometimes aided by the noble nobles. Young men are organized by age group, and must pass through various initiatives including that of circumcision during adolescence.
Art Pende can be divided into two traditions, arts, the first comes from Western Pende who live along the river Lodango, the second focuses on the eastern Pende along the Kasai River.
Masks:
The Western Pende have used a dozen different types of masks during their ceremony, they have eyes looking down a triangular nose, and sometimes leaving a protruding mouth see the teeth.
Often found three types of masks in Western collections. The first long-beard is called Kiwoyo Muyombo. The second known Mangu, show the features distorted, probably evoking the effects of an epileptic seizure. The third mask Phumbu chief called, has a hair divided into three parts.
Masks and helmets masks, associated with Pende, Oriental Minyangi are called respectively, and Giphogo. Worn by dancers during initiation ceremonies, they have
The term Yoruba describes both a language and a tribe living between Nigeria and the Republic of Benin, in an area covered by forests and savannah. Their history can be traced from the beginning of our millennium, with the civilization of Ife. Following the collapse of the kingdom of Ife kingdom of a number such as Oyo and Ijebu emerged, they in turn disintegrated during the 18th and 19th, but were revived by the colonial powers, to the end of the 19th. Today they are still the basis of the Yoruba political structure. The slave trade touched heavily Yoruba people of Nigeria and he contributed to their diaspora and the release of their rites and beliefs.
The Yoruba are prolific craftsmen, most Yoruba art objects dating from between the late 19 th and the middle of this century, and can sometimes be attributed to known artists by their names, which is an exception in African art.
During the XVI, the Ijebu kingdom, ruled areas near the coast of the Atlantic Ocean. copper imported by sailors, was traded by the Portuguese Ijebu and many bronze objects were created by their artists. These objects reflect the influence of their neighbors, the Kingdom of Benin. Nevertheless, their bells and bracelets scepters are usually decorated with figures, half human, half animal with eyes bulging and curved scars on his forehead.
The empire of Oyo between the XVII and XIX was located in the northern territories or peoples
Linguistically, the Songye form part of the Luba, world, itself part of the Bantu group. Indeed there is a century old inter relation between the Songye and Luba, and they therefore share many cultural traits. Some art forms are part of this, shared heritage, according to the oral tradition the founding chieftains of the first luba kingdom, were of songye origins, and it is the Songye who introduced the idea of social stratification to the Luba and consequently the first luba chieftains are said to be of Songye Ancestry.
ENVIRONMENT
The Songye used to live in a forest environment till the end of the first half of the second millennium. Slowly their habitat became more savannah-like. We can still find traces of this former forest habitat in some of the art they produce. For example the costume worn with the Kifwebe mask must be entirely made from products originating in the forest from such as bark, pelts fibers etc. Today the Songye mainly live in the savannah but pockets of forest remain in their territory.
The Songye occupy a very large area in the north of the southeastern quadrant of the republic democratic of Congo.
Due to the vastness of the songye territory, it is obvious that regional stylistic, iconic and typological, exist in the ritual art produced. Some of these are the result of cross influences with their immediate neighbors.
NEIGHBORS
To the North of the Songye territory, live the Sungu, Tetela, the western Kusu. In the northwest we will find a few luba chiefdoms. To the west the Luntu, Luba – kassaï Kete and Binji peoples resides; one can even find pockets of Chokwe people in the southwest of Songye territory. To the south of the Songye we find a variety of luba speacking, polities, the same is true, for eastern frontier where in addition to the eastern kusu, we find Luba, Hemba, Kunda, Lumbu and Buyu people. Judging from their
Living among the Baule and Yaure west, the Malinke north and south wé and Bete. The Guro live in an area covered by savannah and forest. They migrated from the north during the XVI and is now number two hundred thousand, they were called but when Kweni were colonized between 1906 and 1912 the French invaders, gave them the name of Guro. Guro villages consist of round houses in the north and rectangular in the south. Each village is governed by a council of elders, representing each family, and secret societies. The Guru mainly grow cotton, rice, coffee and cocoa, men and women involved clearing plantations.
The Guro Art is an art and elegant masks consists mainly of elongated figures with a concave profile and almond eyes.
Masks:
Different types of masks can be noticed. In the western part of the country Guro masks have a pointed chin, a protruding mouth, almond-shaped eyes bulging and a high forehead sometimes decorated with scarification. They have an apotropaic function but are also worn by executioners during executions.
The southern style is influenced by that of the neighboring tribe, the Bete. Their masks are identifiable, thanks to their more naturalistic features, their scars on his forehead, triangular noses and eyes surrounded by incised scarification, they are sometimes called masks Guro-Bete
Another type of mask found in this region, has a bulging forehead, a snub nose
In the also known under the name of Yacub, living in western Côte d'Ivoire and Liberia, in a wooded area south and covered by savannah in the north. At 350000 they live on cocoa cultivation of rice and cassava. Before that secret societies do not unite around the beginning of the century, Dan lived in autonomous villages, headed by a chief elected for its wealth and social position.
Nowadays society Leopard plays a major role in the lives of Dan: Candidates for initiation must pass a period of isolation in the forest three to four months. The dances are known for their festivals which were originally village ceremonies but who today are rather aimed at tourists during these holidays appear dancers often perched on stilts.
Masks:
Dan masks are characterized by a concave face, pointed chin a protruding mouth, high forehead and are often covered with a rich brown patina, masks of similar types exist throughout the country Dan, but some stylistic variations, can be observed. For example: the masks of the north dan often have delicate features, a high forehead smooth eye in the middle of the face and a very smooth patina obtained by immersing the mask in a mud bath. The masks of southern Dan Rather, protruding features and a grainy patina achieved by application of plant pigments.
Different types of masks exist and Dan each have a specific function.
Deangle the mask is characterized by a front line separated by a median of almond eyes, sometimes covered with kaolin, is worn
45000 Baga, live along the coast of Guinea Bissau in villages divided into two and four districts, themselves subdivided into 5 and 6 clans. According to tradition each village is headed by the oldest members of each clan were meeting in secret. Nowadays this system has been replaced by a mayor elected from each village.
The Baga worship a single god called Kanu assisted by a male spirit, Somtup, and a female spirit-A bowl. A spirit often represented by a snake, watch over the lower ranks of society to-Lom responsible for initiation rites.
The first sculptures Baga appeared in the West during the 50s, the impact of Islamization, and the abandonment of traditional rites and beliefs, the Western traders allowed to export the masks and headdresses Baga statues. Nowadays Baga trying to restore their culture with the help of their elders, they recreate ceremonies and celebrations that punctuated their traditional life.
Masks:
The mask is the most famous Baga Nimba called, is a mask shoulder supported by four pillars, it has large breasts, a large head with semi-circular ears, a chin and a pointy nose. He appeared at weddings, births, ceremonies related to crops and more generally in the ceremonies connected with joyful events. Two styles of Nimba masks have been identified, the first best known in the West has a concave face, whereas the second has a convex face.
The crest known as: Ziringen Wonde, was worn by dancers during ceremonies marking the end of the periods of initiation of girls,