Result of the research : 'kerchache'
KERCHACHE Jacques - PAUDRAT Jean-Louis - STEPHAN Lucien
L'art africain. Les principales ethnies de l'art africain par Françoise Stoullig-Marin
Détails sur le produit: (ISBN 10: 2-85088-023-X - ISSN 0066-7951)
Couverture reliée sous jaquette en couleur: 620 pages - Format: 31,5 x 24,5 x 5,6 cm - 821 b/w illustrations and 248 color plates, bibliography, glossary, index. Book bloc loose at the rear.
Editeur: Paris, Citadelles & Mazenod - Data di pubblicazione: 1988
KERCHACHE Jacques - PAUDRAT Jean-Louis - STEPHAN Lucien
Descrizione libro - Présentation de l'éditeur - Biographie de l'auteur
Descriptions du produit:
Descrizione libro
Amazon.fr
L'Art africain n'a pas la vocation de donner une vision exhaustive de son sujet. Comme le soulignent d'entrée les auteurs: L'art africain, en effet, semble déjouer toute entreprise de présentation unitaire. Successions d'entités aux contours distincts, cumul des expressions spécifiques à chacune des cultures particulières qui le composent, son tableau n'en restituerait que la somme des disparités. C'est donc avant tout au spectacle de la diversité que se consacre cet ouvrage. Issues d'ethnies et d'aires stylistiques multiples, les cultures africaines n'ont pas développé leur art de la même manière. Si les masques et les statues restent la production la plus emblématique de la tradition artistique
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BETHENOD Martin (auteur), Collectif (Auteur)
JACQUES KERCHACHE, portraits croisés
Détails sur le produit:
Relié: 199 pages - Editeur : Editions Gallimard (10 avril 2003) - Langue : Français
ISBN-10: 2070117510 - ISBN-13: 978-2070117512
Présentation de l'éditeur
Présentation de l'éditeur
Connaisseur à l'œil réputé infaillible, conseiller des plus grands collectionneurs, militant infatigable de la cause des arts premiers, l'homme qui a fait entrer au pavillon des Sessions du Louvre les œuvres des quatre cinquièmes de l'humanité est mort au Mexique en août 2001. Il s'appelait Jacques Kerchache. A l'occasion du troisième anniversaire de l'ouverture du pavillon des Sessions, le musée du quai Branly et Gallimard publient Jacques Kerchache, portraits croisés. Conçu à partir d'une série d'entretiens avec ses proches, ses amis, les créateurs, les personnalités qu'il a côtoyées (Jean-Jacques Aillagon, Jacques Friedmann, Anne Kerchache, Alain Kirili, Jean-Pierre Lang, Jean de Loisy, Stéphane Martin, Alain de Monbrison, Jean Nouvel, Orlan, Jean-Charles Pigeau, Jean-François Prat, Michel Propper, Paul Rebeyrolle, Sam Szafran, Germain Viatte), cet ouvrage n'est ni une biographie exhaustive ni un essai critique, mais plutôt une invitation à la découverte. Découverte d'un homme, à travers ses expéditions et ses voyages (Afrique, Asie, Amériques), ses combats (anthologie de ses textes manifestes), les expositions qu'il a réalisées ("Les Taïnos",
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JACQUES KERCHACHE Biographie Jacques Kerchache est né le 6 août 1942 à Rouen. Marié à Anne Diagne, il était père de deux filles, Maya et Deborah. Il a effectué de nombreux voyages d’études entre 1959 et 1980 en Afrique, en Asie, en Amérique et en Océanie à l’occasion desquels il a dressé un inventaire critique des grandes collections de sculptures. En 1960, il ouvre une galerie rue des Beaux-Arts à Paris puis une autre rue de Seine qui fermera en 1981. Il y expose aussi bien des artistes contemporains (Malaval, Pol Bury, Sam Szafran…) que de “ l’art primitif ” : Art primitif-Amérique du Nord (1965), Fleuve Sépik - Nouvelle-Guinée (1967), Les Lobi See the continuation... ]
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La collection Kerchache aux enchères Le 21 mai 2010 à 01H00 - LesEchos Je me souviens de Jacques Kerchache, épuisé mais rayonnant, réglant l'implantation des vitrines au millimètre près. (…) A mes yeux, ces salles sont le reflet de son âme. Elles reflètent son amour des oeuvres et des hommes qui les ont créées » (1). C'est Jacques Chirac qui témoigne ainsi de son amitié envers Jacques Kerchache en décrivant son implication lors de l'ouverture du pavillon des Sessions du Louvre, dont les dix ans d'existence viennent justement d'être fêtés. Il était né d'un père mi-kabyle mi-catalan et d'une mère belgo-helvético-hollandaise. Il avait épousé Anne, mi-sénégalaise, mi-vietnamienne. Et, dès l'âge de douze ans, ayant rencontré par hasard l'écrivain et journaliste Max-Pol Fouchet, qui le prend sous son aile, il cherche à découvrir les cultures du monde. Les 12 et 13 juin prochain, l'étude Pierre Bergé et Associés disperse le contenu de ses pléthoriques collections : 403 lots estimés 4,9 millions d'euros. Son épouse a manifestement conservé des momies tatouées susceptibles de déclencher des polémiques ainsi que des sculptures vaudoues qui devraient être l'objet d'une exposition ultérieure. Dans le cercle des arts primitifs, l'excitation relative à certaines pièces mises en vente est grande. La part consacrée aux arts premiers (une expression qu'il a d'ailleurs inventée) dans les estimations est majeure : un peu plus de 4 millions
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La Galerie
La Galerie l'Oeil et la Main, dirigée par Armand Auxiètre, présente des expositions emblématiques des Arts Premiers Africains. Collectionneur de père en fils, Armand Auxiètre propose une sélection rigoureuse de pièces d'exception depuis 2004.
Située au coeur du Carré Rive Gauche,fief des galeries d'antiquités les plus renommées de Paris,la galerie bénéficiede l'atmosphère toute particulière du calme et du charme de la rue de Verneuil qu'affectionnait tant Serge Gainsbourg. l'expertise et le marché de l'art africain aujourd'hui
Le marché de l'art africain, réservée par tradition à des artistes comme André Breton, des ethnologues comme Jacques Kerchache, des écrivains comme André Malraux, des politiques, ministres et présidents de la République notamment Jacques Chirac à qui l'on doit la création du musée des Arts Premiers du Quai Branly, a vu sa cote de popularité s'épanouir auprès de nouveaux amateurs soucieux de s'ouvrir à de nouvelles connaissances esthétiques et philosophiques. Devant cet engouement d'un public toujours plus sélectif, la galerie l'Oeil et la Main propose une expertise concrète de l'authenticité des oeuvres présentées. L'univers du monde baoulé
L'objet d'art comme pensée subversive
Les objets d'art de cette ethnie du centre de la Côte d'Ivoire sont considérés par les occidentaux comme l'une des réussites les plus achevées de l'art africain, tant par leur raffinement que par leur diversité. Cependant leur
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Exposition « Mumuye »
ART GALLERY L'OEIL ET LA MAIN
41 RUE DE VERNEUIL 75007 PARIS
EXPOSITION DU 2 NOVEMBRE AU 6 DECEMBRE 2009
WWW.AFRICAN-PARIS.COM
Le Nigéria demeure l'un des pays africains les plus dynamiques en matière de production artistique, et ce dans tous les domaines. C'est à la sculpture nigériane et à ses artistes que la galerie L'Oeil et la Main a choisi de rendre hommage, à travers l'exposition "Mumuye". C'est
une vision à la fois globale et diversifiée de l'esthétique mumuye qui est proposée aux visiteurs et aux collectionneurs, à travers la présentation d'une quinzaine de pièces d'une grande qualité plastique.
Le groupe ethnique des Mumuye est situé au Nord-Est du Nigéria et se compose de sept sous-groupes aux coutumes et aux croyances distinctes. Leur origine commune se situerait, selon la tradition orale, plus au Sud du pays. Du fait de la difficulté d'accès à leurs territoires, les Mumuye ont longtemps été préservé de toute influence extérieure, jusqu'à leur soumission définitive aux Anglais dans les années 1950. En effet leur premier contact avec les Européens date de 1892, quand ils prêtèrent main forte au Jukun dans leur lutte contre les Fulani, eux-mêmes armés par les Français.
Les Mumuye vouent un culte au Vabo, c'est à dire aux divinités intermédiaires agissant entre les êtres humains et le dieu suprême La, associé au soleil. La statuaire mumuye a connu un grand succès parmi les amateurs d'art africain
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Drouot Montaigne Le samedi 12 dimanche 13 juin 2010 Le samedi 12 et le dimanche 13 juin à Drouot Montaigne, la société de ventes volontaires Pierre Bergé et associés organisera la vente aux enchères des collections Kerchache. Drouot Montaigne Le samedi 12 et dimanche 13 juin 2010 Pierre Bergé & Associés Le samedi 12 et le dimanche 13 juin à Drouot Montaigne, la société de ventes volontaires Pierre Bergé et associés organisera la dispertion des collections Kerchache. Les collections Anne et Jacques Kerchache comprennent en majorité des pièces d’Arts Premiers, de l’Art Contemporain avec des oeuvres de Paul Rebeyrolle, Sam Szafran, des œuvres surréalistes (Max Ernst), du mobilier de designers (Ado Chale, Hervé Van Der Straeten). Expositions publiques : 9, 10, 11, juin de 11h à 18h 12, 13 juin 2010 de 11h à 12 h Vente à Drouot Montaigne 12 juin 2010 de 11h à 12 h 13 juin 2010 de 11h à 12h Pierre Bergé & Associés - 01 49 49 90 00 - contact@pba-auctions.com
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Ventes Arts Premiers "Les Arts Premiers, Arts Primitifs ou Art Tribal sont présent en Afrique (Mali, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, République Démocratique du Congo, Bénin, Gabon…), avec les civilisations Bambaras, Dan, Fang, Dogons, Bozos, Sénoufos... mais aussi en Océanie (Australie, Papouasie, Nouvelle Guinée, Vanuatu…), en Asie et en Amérique (Mexique, Amazonie, Inuit…). Les objets sont traditionnels : masques, statuettes, poupées, fétiches, boucliers, poteaux, tabourets…"
Ventes aux enchères : juin 2010Samedi 05 - Archéologie - Art africain et océanien 83440 Montauroux - Pays de Fayence Enchères & Estimations
Dimanche 13 Drouot Montaigne Le samedi 12 dimanche 13 juin
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VIE ET MORT DES OBJETS DE SURFACE
" Ce que les Noirs adorent, ce n'est pas la pierre, l'arbre, la rivière, mais l'esprit qu'ils croient y résider. " (J. THEILHARD DE CHARDIN La Guinée supérieure et ses missions)
Vie des objets de surface
Les objets rituels, masques, statues, mobilier, utilisés en surf ace, jouent dans la société africaine traditionnelle, m rôle bien plus important que les objets funéraires, destinés à'être enterrés. Il faut leur adjoindre une petite quantité de pièces au double emploi (parures, mobilier sacré) qui accompagnent le mort dans sa tombe, comme à Igbo-Ukwu au Nigeria, ou certains objets funéraires trouvés fortuitement et réutilisés en surface, comme chez les Kissi en Guinée, ceux de la culture nok ou de celle d'Owo au Nigeria.
En Afrique, les esprits sont partout présents. Un homme devient souvent plus important après sa mort que pendant sa vie. Les signes de surface fonctionnent par ensembles et sous-ensembles, dans un rapport étroit entre le rôle qu'ils jouent et celui de leurs manipulateurs ; il existe des objets collectifs (souvent les masques), semi-collectifs (de nouveau les masques et une petite partie de la statuaire) et ceux
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L’ARTISTE AFRICAIN
" Pour le sculpteur noir, le meilleur masque, dit-on, est le plus efficace ; d'où vient son efficacité, sinon de la plénitude de son style ? " A. MALRAUX
L'artiste africain, pour nous, est resté longtemps anonyme. Et pourtant, il joue un rôle essentiel entre le visible et l'invisible ; il participe à la cohésion et à l'évolution de son propre groupe culturel ; éventuellement, à travers sa création, il peut toucher des communautés voisines.
FORMATION
En Afrique, dès l'enfance, il existe une éducation collective par "classes d'âge". Après les toutes premières années, au moment du passage de l'adolescence à l'âge adulte, (excision, circoncision), donc à la séparation des sexes, le jeune homme -car en Afrique, c'est uniquement l'homme qui peut devenir artiste- sera en principe dirigé par les sages, selon ses dons, vers différents secteurs de la vie sociale : la chasse, la parole, le chant ou la musique, la sculpture sur bois ou le travail de la forge. Alors il recevra un enseignement sur
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Texte de présentation extrait de l'ouvrage: J. Kerchache, J-L. Paudrat, L. Stephan, L'Art Africain Jacques Kerchache, Citadelles, 1988
Sans méthode préalable, la passion de l'Afrique m'a propulsé au cœur du Gabon, m'a porté du Congo en Guinée équatoriale, de la Côte-d'Ivoire au Libéria, m'a conduit du Burkina Faso au Mali, de l'Éthiopie au Bénin, du Nigeria au Cameroun et de la Tanzanie au Zaïre. De ces expériences parfois difficiles, physiques certes, mais surtout intellectuelles et spirituelles, de ma participation à certaines cérémonies et à diverses manipulations d'objets, de mon immersion temporaire mais effective dans les cultes de l'ancienne Côte des Esclaves, je ne puis restituer aujourd'hui que des sensations, des impressions et je me garderai de toute affirmation.
Cependant, devant la sculpture africaine, il faut cesser d'avoir peur d'être profane et se laisser envahir par elle ; il faut s'en approcher, la fréquenter, se l'approprier, l'aimer. Lui offrir son temps, lui ouvrir sa sexualité, ses rêves, lui livrer sa mort, ses inhibitions, redécouvrir autre chose en soi. Sans lâcheté, ne pas hésiter à désacraliser, sans les rejeter, ses sources culturelles. Ne plus avoir cette taie sur l'œil et se laisser aller à la jouissance, se laisser gagner par la magie.
Même si nous ne pouvons contempler cette sculpture que par fragments, ceux-ci
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African art
African art constitutes one of the most diverse legacies on earth. Though many casual observers tend to generalize "traditional" African art, the continent is full of peoples, societies, and civilizations, each with a unique visual special culture. The definition also includes the art of the African Diasporas, such as the art of African Americans. Despite this diversity, there are some unifying artistic themes when considering the totality of the visual culture from the continent of Africa.
* Emphasis on the human figure: The human figure has always been a the primary subject matter for most African art, and this emphasis even influenced certain European traditions. For example in the fifteenth century Portugal traded with the Sapi culture near the Ivory Coast in West Africa, who created elaborate ivory saltcellars that were hybrids of African and European designs, most notably in the addition of the human figure (the human figure typically did not appear in Portuguese saltcellars). The human figure may symbolize the living or the dead, may reference chiefs, dancers, or various trades such as drummers or hunters, or even may be an anthropomorphic representation of a god or have other votive function. Another common theme is the inter-morphosis of human and animal.
Yoruba bronze head sculpture, Ife, Nigeria c. 12th century A.D.
* Visual abstraction: African artworks tend to favor visual abstraction over naturalistic representation. This is because many African artworks generalize stylistic norms. Ancient Egyptian art, also usually thought of as naturalistically depictive, makes use of highly abstracted and regimented visual canons, especially in painting, as well as the use of different colors to represent the qualities and characteristics of an individual being depicted.
* Emphasis on sculpture: African artists
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Jacques Kerchache, portraits croisésConnaisseur
à l'œil réputé infaillible, conseiller des plus grands collectionneurs,
militant infatigable de la cause des arts premiers, l'homme qui a fait
entrer au Louvre les œuvres des quatre cinquièmes de l'humanité est
mort au Mexique en août 2001. Il s'appelait Jacques Kerchache. À l'occasion du troisième anniversaire de l'ouverture des salles
d'arts d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques au Louvre, le
musée du quai Branly et Gallimard publient Jacques Kerchache, portraits croisés.
Conçu à partir d'une série d'entretiens avec ses proches, ses amis, les
créateurs, les personnalités qu'il a côtoyées (Jean-Jacques Aillagon,
Jacques Friedmann, Anne Kerchache, Alain Kirili, Jean-Pierre Lang, Jean
de Loisy, Stéphane Martin, Alain de Monbrison, Jean Nouvel, Orlan,
Jean-Charles Pigeau, Jean-François Prat, Michel Propper, Paul
Rebeyrolle, Sam Szafran, Germain Viatte), cet ouvrage n'est ni une
biographie exhaustive ni un essai critique, mais plutôt une invitation
à la découverte. Un acte de mémoire, autant qu'un témoignage de respect. Les
témoignages réunis sont, en quelque sorte, la tradition orale de
Jacques Kerchache transmise par ceux qui l'ont connu. Une tradition
faites de voyages au bout du monde, de cabinets de curiosités, de nuits
passées à contempler des œuvres d'art, à les comparer, à les
distinguer, à les rapprocher, faite aussi d'expositions, accrochées
dans l'urgence et la passion, d'albums et de catalogues feuilletées
dans la fièvre, de pièces traquées pendant des années. Faite
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sculptures. Afrique, Asie, Océanie, Amériques - coédition musée du quai Branly et réunion des musées nationaux prix : 51,83 €référence : EK193771
Ouvrage
collectif sous la direction de Jacques Kerchache, préfacé par le
Président de la République. L'introduction est signée Jacques
Kerchache. Quatre essais situent ces œuvres dans leur contexte historique et culturel. Une
cinquantaine d'auteurs, spécialistes, historiens, conservateurs,
universitaires, chercheurs du monde entier se sont partagé l'analyse
des cent treize chefs-d'œuvre présentés au musée du Louvre. sommaire du catalogue- au regard des œuvres par Jacques Kerchache, conseiller scientifique au musée du quai Branly
- les
classiques de la sculpture africaine au Palais du Louvre par Jean-Louis
Paudrat, maître de conférence à l'université de Paris I.
- objets du Pacifique dans les collections publiques françaises par Sylviane Jacquemin
- les
objets nord-amérindiens dans les collections françaises par Marie
Mauzé, docteur en anthropologie à l'Ecole des hautes études en sciences
sociales
- objets des Amériques, reflets du Nouveau monde par Pascal Mongne, historien d'art
23 x 30 cm ; 472 pages ; 300
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Metisse world
edited by Serge Gruzinski
To Mix ot not to mix?
It is to dwell on the notion of miscegenation, topical if any, by confronting the reader to a series of oppositions common, calling into question the strong taste of the West for dualism: Classical / ethnic, antique / classic, original / first, folk / colonial, exotic / Typical ...
Open exhibition and publication on issues related to the idea of mixing that lead almost without transition, to an exploration of memory. These elements suggest to think logically about how to be "manufactured" objects mixed with it is often difficult to define the contours. They could be defined as the expression of a human creation that arose at the confluence of the Worlds and European companies in Asia, Africa and America. They are at the heart of a story that is played worldwide since the fifteenth century to the present.
After several steps that will reveal many little-known works, the course ends with an imaginary encounter with the contemporary Métis, particularly through Hollywood and Asian cinema.
Description
184 pages 24 x 26 cm
About 150 illustrations
Retail price: 45 €
Hardback
Isbn 978-2-7427-7344-2/978-2-915133-81-3
Co-published Branly / Actes Sud
curator
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Tangle of ropes, accumulation of disparate elements, small heaps unspeakable, are the objects of divination in Africa in this book. These figures of the formless, sometimes perceived as loathsome and strange, are much more familiar we suppose at first, and do not speak of anything but life and countless son's existence, which continue to establish and discard. It is not that of any tribute to Africa and mysterious fetish, but to honor human creativity and variety of forms it knows borrow.
Exposure. Musée du Quai Branly (2009) Recipes of the Gods: the fetish aesthetic Actes Sud € 19.90
Group under the leadership of Jacques Kerchache African Art & Citadels Mazenod € 199.00
Faik-Nzuji, Clementine M. African Arts: signs and symbols boeck From € 42.00
Collective Imprints of Africa: African Art, Modern Art Workshop € 9.91
Basson, Mbog Aesthetics of African Art: The Symbolic and complexity Harmattan € 21.00
Diagne, Souleymane Bachir Leopold Sedar Senghor, African art as philosophy: an essay Riveneuve € 15.00
Exposure. Afrikamuseum (2007-2008) Ubangi, art and culture in the heart of South Africa Acts € 99.95
Alain Lecomte art, magic and medicine in Black Africa Gallery Alain Lecomte € 35.00
Exposure. Dapper Foundation (2007-2008) Musée Dapper Pet € 45.00
Exposure.
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Qu’est-ce que les « arts premiers » ? Expertise jeudi 24 août 2006, par Nélia Dias
Source du document : Sciences Humaines Auteur : Nélia Dias Descriptif :
Sciences Humaines est un magazine de vulgarisation scientifique spécialisé dans les sciences de l’homme et de la société, qui existe depuis 1991.
Si la notion d’« arts premiers » n’est pas inscrite aujourd’hui au fronton du musée du Quai-Branly, c’est que de « premier » à « primitif », il n’y avait qu’un mauvais pas à franchir. Or un « musée des cultures du monde » ne peut plus être celui d’un regard colonial dépassé (Hors-Série n°3 de Sciences Humaines, juin 2006) Nélia Dias est Professeur à l’Institut des sciences du travail et de l’entreprise de Lisbonne, elle a publié notamment « Ethnographie, arts et arts premiers : la question des désignations » (in collectif, Les Arts premiers, fondation Calouste-Gulbenkian, 2003)
Depuis une dizaine d'années, on assiste en France à un engouement nouveau mais controversé pour les « arts premiers », qui se manifeste dans les sphères de la presse, de l'édition, sur les rayons des librairies de musées, comme au Louvre, dans les ventes aux enchères et les expositions [1] .
D'où vient cet intérêt récent pour les arts non occidentaux ? Que recouvre la désignation « arts premiers » ? Comment expliquer ce que l'historien de l'art Ernst Gombrich appelait une « préférence pour le primitif [2] [2] » ? Entraîne-t-elle le rejet de quelque
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Qu’est-ce que les « arts premiers » ? Expertise jeudi 24 août 2006, par Nélia Dias
Source du document : Sciences Humaines Auteur : Nélia Dias Descriptif :
Sciences Humaines est un magazine de vulgarisation scientifique spécialisé dans les sciences de l’homme et de la société, qui existe depuis 1991.
Si la notion d’« arts premiers » n’est pas inscrite aujourd’hui au fronton du musée du Quai-Branly, c’est que de « premier » à « primitif », il n’y avait qu’un mauvais pas à franchir. Or un « musée des cultures du monde » ne peut plus être celui d’un regard colonial dépassé (Hors-Série n°3 de Sciences Humaines, juin 2006) Nélia Dias est Professeur à l’Institut des sciences du travail et de l’entreprise de Lisbonne, elle a publié notamment « Ethnographie, arts et arts premiers : la question des désignations » (in collectif, Les Arts premiers, fondation Calouste-Gulbenkian, 2003)
Depuis une dizaine d'années, on assiste en France à un engouement nouveau mais controversé pour les « arts premiers », qui se manifeste dans les sphères de la presse, de l'édition, sur les rayons des librairies de musées, comme au Louvre, dans les ventes aux enchères et les expositions [1] .
D'où vient cet intérêt récent pour les arts non occidentaux ? Que recouvre la désignation « arts premiers » ? Comment expliquer ce que l'historien de l'art Ernst Gombrich appelait une « préférence pour le primitif [2] [2] » ? Entraîne-t-elle le rejet de quelque alternative
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Jacques Kerchache Vie des objets de surface
Les objets rituels, masques, statues, mobilier, utilisés en surf ace, jouent dans la société africaine traditionnelle, m rôle bien plus important que les objets funéraires, destinés à'être enterrés. Il faut leur adjoindre une petite quantité de pièces au double emploi (parures, mobilier sacré) qui accompagnent le mort dans sa tombe, comme à Igbo-Ukwu au Nigeria, ou certains objets funéraires trouvés fortuitement et réutilisés en surface, comme chez les Kissi en Guinée, ceux de la culture nok ou de celle d'Owo au Nigeria. En Afrique, les esprits sont partout présents. Un homme devient souvent plus important après sa mort que pendant sa vie. Les signes de surface fonctionnent par ensembles et sous-ensembles, dans un rapport étroit entre le rôle qu'ils jouent et celui de leurs manipulateurs ; il existe des objets collectifs (souvent les masques), semi-collectifs (de nouveau les masques et une petite partie de la statuaire) et ceux -particulièrement des statuettes- réservés aux sages, mémoire vivante de la communauté. Ceux-ci réactualisent continuellement les objets dans les relations qu'ils entretiennent avec le monde extérieur (événements historiques, contacts avec l'islam, le christianisme, migrations, guerres, alliances) et le monde intérieur (esprits, mort, rêves). Autour
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