Result of the research : 'parures'

Maitre de BULI ( Maitre de Katéba)
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POL P. GOSSIAUX
Professeur d’Histoire et Ethno-sémiologie
des arts africains à l’Université de Liège.
Les Maîtres de Buli
Esthétique et Ethno-histoire (avec deux inédits)
En 1937, le hasard d'une exposition1 mit en présence deux sièges à
cariatide « royaux »2 d'origine Luba (Zaïre) qui offraient entre eux de
frappantes similitudes, tout en présentant d'étroites analogies avec la
célèbre porteuse de coupe agenouillée, conservée au Musée de Tervuren3.
Tout en entrant incontestablement dans l'orbe de la grande statuaire des
Baluba (plus précisément du groupe des Bahemba-Bakunda), ces œuvres
s'écartaient à tel point des canons esthétiques fondamentaux de ce peuple
que l'organisateur de l'exposition, Fr. M. Olbrechts, acquit la conviction
qu'elles étaient de la main
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Pol Pierre Gossiaux
Titulaire de la Chaire
d’Anthropologie des systèmes symboliques
et d’Ethnosémiologie de l’Art africain
Université de Liège (Belgium)
PP.Gossiaux@ulg.ac.be
Le Bwame du Léopard
des
Babembe (Kivu-Congo)
Rituel initiatique et rituel funéraire
Avec 52 illustrations
2
Table des matières (1ère partie)
Avant dire. Présentation du Bwamè
3
Fondements de l’anthropologie
et de l’ethnosémiologie bembe
10
Exorciser l’animal
Fondements du savoir bembe
15
Les animaux et la titulature du Bwamè
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Pol P. Gossiaux
Professeur d’Histoire et Ethno-sémiologie
des arts africains à l’Université de Liège.
Les Maîtres de Buli
Esthétique et Ethno-histoire (avec deux inédits)
En 1937, le hasard d'une exposition1 mit en présence deux sièges à cariatide « royaux »2 d'origine Luba (Zaïre) qui offraient entre eux de frappantes similitudes, tout en présentant d'étroites analogies avec la célèbre porteuse de coupe agenouillée, conservée au Musée de Tervuren3. Tout en entrant incontestablement dans l'orbe de la grande statuaire des Baluba (plus précisément du groupe des Bahemba-Bakunda), ces œuvres s'écartaient à tel point des canons esthétiques fondamentaux de ce peuple que l'organisateur de l'exposition, Fr. M. Olbrechts, acquit la conviction qu'elles étaient de la main d'un artiste unique dont le génie, profondément original, n'avait su se plier aux normes esthétiques imposées par la Tradition. « Pour la première fois, note M. Leiris, l'idée de l'individualité d'un sculpteur africain (était) mise en avant »4.
La porteuse de coupe de Tervuren, longtemps surnommée « Kabila la mendiante »5, avait par son originalité plastique et le profond mystère qu'elle semble receler intrigué de nombreux esthètes, des cubistes (C. Einstein) aux surréalistes (Ph. Soupault). Mais l'on attribuait volontiers ce
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GINZBERG Marc
AFRIQUE. L'art des formes
Détails sur le produit: Relié: 297 pages - Editeur: Seuil / Skira (18 octobre 2000) - Langue: Français
ISBN-10: 888118768X - ISBN-13: 978-8881187683
Descriptions du produit: Si la sculpture et l'architecture africaines ont trouvé leur place au sein de l'histoire de l'art de l'humanité, l'artisanat, avec ses objets utilitaires et ses objets de culte, reste encore à découvrir. Apprendre à contempler ces objets et à en connaître les sources d'inspiration revient à la fois à accroître notre sensibilité et à mieux comprendre l'Afrique. Marc Ginzberg ne propose pas ici un essai d'esthétique comparée de l'artisanat africain, ni un ouvrage savant. Il n'a pas vocation à réaliser une encyclopédie, mais souhaite tout simplement mettre en valeur des objets culturels ou domestiques issus de toutes les parties du continent africain, pays de la rive méditerranéenne exceptés. Mobilier, contenants, instruments de musique, armes, parures, textiles et objets de dévotion ont été choisis pour la richesse de leurs matériaux de base, de leurs dessins, de leurs couleurs et de leur exécution. Pour chaque objet, l'auteur précise les tailles et les dimensions, le lieu d'origine et la fonction. Un art des formes qui ne cesse décidément de surprendre l'oeil. Sandrine
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FALGAYRETTES-LEVEAU Christiane, David Le Breton, Mohamed Kacimi et Jean Yoyotte
Signes du corps
Détails sur le produit:
Relié: 390 pages - Editeur: Editions Dapper (15 septembre 2004) - Langue: Français
ISBN-10: 2915258058 - ISBN-13: 978-2915258059
FALGAYRETTES-LEVEAU Christiane, David Le Breton, Mohamed Kacimi et Jean Yoyotte:
Signes du corps
Descriptions du produit: Présentation de l'éditeur
Descriptions du produit:
Présentation de l'éditeur
Sur tous les continents, depuis la nuit des temps, dans les sociétés dites "traditionnelles", les individus inscrivent à même leur chair des marques, éphémères ou indélébiles, qui affirment une identité, jalonnent une initiation, précisent une hiérarchie, accompagnent une thérapie. Le corps n'atteint sa véritable plénitude, sa dimension sociale, spirituelle, "civilisée", que par cette ornementation peinte, gravée, sertie, par ces interventions et ces transformations artificielles. Tatouage, scarification, piercing, implants, branding, font aujourd'hui surface dans les sociétés dites " évoluées ". Ces pratiques fondées le plus souvent sur une volonté de transgression et de dissidence sont dissociées de toute ritualité sociale ou religieuse. Et vite sollicitées par la mode. Se référant parfois
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FALGAYRETTES-LEVEAU Christiane, HAHNER Iris
Parures de tête: hairstyles and headdresses
Détails sur le produit:
Reliée: 272 pages - Editeur: Dapper (15 septembre 2003) - Collection: Beaux-Arts
Langue: Français - ISBN-10: 2-906067-94-6 - ISBN-13: 978-2906067943
FALGAYRETTES-LEVEAU Christiane, HAHNER Iris:
Parures de tête: hairstyles and headdresses
Descriptions du produit: Présentation de l'éditeur
Descriptions du produit:
Présentation de l'éditeur
L'art d'arranger la chevelure, de l'orner, magnifie la tête des hommes et des femmes qui ont créé, en Afrique, des coiffures incomparables. Pharaons, prêtres de l'Égypte ancienne, nomades du Soudan, rois et devins des grandes civilisations bantoues, porte-paroles des divinités yoruba ou initiés des puissantes confréries du Centre ou de l'Ouest de l'Afrique, tous se distinguent par leurs parures de tête. « Lieux de mémoire », tes coiffures ont été transposées par les sculpteurs sur les statues et sur les masques. Émanant du fonds Dapper, de grands musées et de collections privées, la centaine d'oeuvres sélectionnées révèle t'étonnante diversité des parures de tête, coiffes et coiffures, et des accessoires qui les accompagnent.
Spectaculaires assemblages en cimier, à panier, à
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FALGAYRETTES-LEVEAU Christiane, Gérard Delorme, Michel Leveau, Dominique Blanc
Gabon: Présence des esprits
Détails sur le produit:
Relié: 205 pages - Editeur: Editions Dapper (20 septembre 2006) - Collection: BEAUX ARTS - Langue: Français
ISBN-10: 291525818X - ISBN-13: 978-2915258189
FALGAYRETTES-LEVEAU Christiane, Gérard Delorme, Michel Leveau, Dominique Blanc:
Gabon: Présence des esprits
Descriptions du produit: Présentation de l'éditeur - Biographie de l'auteur
Descriptions du produit:
Présentation de l'éditeur
A travers des œuvres d'une qualité plastique exceptionnelle, l'ouvrage Gabon, présence des esprits, donne une vision d'ensemble de modes d'expression témoins de savoirs ancestraux et de pratiques comptant parmi les plus aboutis des arts africains. Au cœur des relations qui unissent les vivants et les morts, le culte des ancêtres s'appuie sur un objet essentiel, le reliquaire surmonté d'une figure de gardien. Les Fang et les Kota en ont été les sculpteurs les plus inspirés. Les masques, dont les manifestations sont diversifiées, occupent également une place centrale chez la plupart des peuples du bassin de l'Ogooué, punu, lumbu, njabi, vuvi, fang, kota... Utilisés lors de cérémonies cultuelles ou au quotidien, d'autres types d'objets, instruments de musique, cuillers, couteaux,
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FALGAYRETTES-LEVEAU Christiane, Anne van Cutsem-Vanderstraete, Collectif, Alfred Adler, Gilles Bounoure, Alain Mabanckou, Ina Césaire
L'Art d'être un homme: Afrique, Océanie
Détails sur le produit:
Relié: 332 pages - Editeur: Editions Dapper; Édition: 1re (1 octobre 2009) - Collection: H.C. - Langue: Français
ISBN-10: 2915258279 - ISBN-13: 978-2915258271
FALGAYRETTES-LEVEAU Christiane, Anne van Cutsem-Vanderstraete, Collectif, Alfred Adler, Gilles Bounoure, Alain Mabanckou, Ina Césaire:
L'Art d'être un homme: Afrique, Océanie
Descriptions du produit: Présentation de l'éditeur - Biographie de l'auteur
Descriptions du produit:
Présentation de l'éditeur
En Afrique, de même qu’en Océanie, les hommes apparaissent rarement sans ornement. Exhibés au quotidien ou lors de cultes, les bijoux et les emblèmes témoignent d’expériences vécues, notamment lors des rites d’initiation qui marquent le passage au statut d’adulte. Les objets dévoilent aussi l’appartenance à un clan, à un groupe déterminé; ils révèlent, par ailleurs, l’importance d’une fonction – celle de chef, de chasseur, d’officiant ou de devin.
Les habitants de l’Afrique subsaharienne et ceux des îles du Pacifique ont puisé dans leur environnement, utilisant
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BOYER Alain-Michel
BAULE
Détails sur le produit:
Broché: 176 pages - Editeur: Five Continents Editions (15 mai 2008)
Collection: Visions of Africa Series - Langue: Anglais
ISBN-10: 8874393865 - ISBN-13: 978-8874393862
Book Description
Part of the Visions of Africa series, this is a fascinating and essential overview of the Baule people who inhabit Ghana and the Ivory Coast. Their art is so varied and made with different media, and is shown here through fifty exemplary pieces. The book is baBOYER Alain-Michel: Le corps africain
Détails sur le produit: Relié - Paru le: 24/10/2007 - Editeur: Hazan - Nb. de pages: 219 pages - Poids: 1,665 kg - Dimensions: 22,5cm x 31cm x 2,8cm - Langue : Français - ISBN-10: 2754101640 - ISBN-13: 978-2754101646
Présentation de l'éditeur: Chaque société a toujours voulu accomplir, avec les corps des personnes qui la constituent, des métamorphoses, pour modifier leur image originelle, fabriquer une représentation qui transcende une réalité brute, trop naturelle. Mais en Afrique ces altérations de l'apparence sont également un art, au même titre que les masques, la statuaire. Avec une forme esthétique des coiffures, des peintures corporelles, des parures, aussi accomplie que celle de la sculpture. En certaines contrées, plus le corps est orné, plus sa présence, charnelle, spirituelle, est grandie, sublimée. Pour le transfigurer? Le restituer plutôt à lui-même, le faire devenir ce qu'il est: une peau devenue graphisme, travaillée au même titre que les matières des sculpteurs, des orfèvres. Le magnifier comme on le ferait d'une statue, ce
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Les Dogons sont un peuple du Mali, en Afrique de l'Ouest. Leur population totale au Mali est estimée à 700 000 personnes[1]. Ils occupent la région, nommée Pays Dogon, qui va de la falaise de Bandiagara au sud-ouest de la boucle du Niger. Quelques Dogons sont installés dans le nord du Burkina Faso, d'autres se sont installés en Côte d'Ivoire.
Les Dogons sont avant tout des cultivateurs (essentiellement du mil) et des forgerons. Ils sont réputés pour leur cosmogonie et leurs sculptures. La langue parlée par les Dogons est le dogon qui regroupe plusieurs dialectes. Il existe aussi une langue secrète, le sigi so, langue réservée à la société des masques. Les Dogons sont liés avec l’ethnie des Bozos par la parenté à plaisanterie. Dogons et Bozos se moquent réciproquement, mais parallèlement se doivent assistance.
Sommaire
Histoire
Les Dogons seraient venus du Mandé, région située au sud-ouest du Mali au XIVe siècle pour éviter l'islamisation.[2]), le plateau (région de Sangha) et la plaine.[3] Ils se seraient installés à Kani Bonzon avant de se disperser sur trois sites que sont la Falaise de Bandiagara (site mis en 2003 sur la liste mondiale du patrimoine de l'UNESCO. Cette falaise était alors habitée par les Tellem, portant aussi le nom de kurumba. D'après les Dogons, les Bana ont précédé les Tellem. Même s'ils ont longtemps subi la domination des divers peuples ayant créé de grands empires ou royaumes, les Dogons ont toujours su conserver leur indépendance à cause de la difficulté
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STRENGTH AND MEASUREMENT
The discovery of "primitive art": an art of strength
Shapes and shape functions
Deities and ancestors
The living wood
Force and Measurement
Develop an aesthetic of black Africa is seen as a risky business in many ways. Is it legitimate to isolate these objects, that today we call art, the general framework of their relations and their cultural constraints? Can we submit to a test that has never existed in the minds of their creators? And can we finally see in this art - if we 'take on this term - a uniform phenomenon, despite the wide variety of both regional and local styles we offer this huge continent, following lengthy Historical developments often poorly understood? Finally, remember that this approach excludes large regions, including Africa white, that is to say the Mediterranean area with its ancient history, the eastern and southern Africa whose pastoral peoples have given rise to cultures almost without images, and finally these hunting societies, which, even in our time have not passed the stage of evolution of prehistoric rock paintings which are the main evidence of an artistic production that appears at various points the continent. Similarly, we must exclude from our contribution to the aesthetics of black African art the old feudal societies, including Benin. Our discussion is therefore limited to large areas farmers, the true cradle of
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VIE ET MORT DES OBJETS DE SURFACE
" Ce que les Noirs adorent, ce n'est pas la pierre, l'arbre, la rivière, mais l'esprit qu'ils croient y résider. " (J. THEILHARD DE CHARDIN La Guinée supérieure et ses missions)
Vie des objets de surface
Les objets rituels, masques, statues, mobilier, utilisés en surf ace, jouent dans la société africaine traditionnelle, m rôle bien plus important que les objets funéraires, destinés à'être enterrés. Il faut leur adjoindre une petite quantité de pièces au double emploi (parures, mobilier sacré) qui accompagnent le mort dans sa tombe, comme à Igbo-Ukwu au Nigeria, ou certains objets funéraires trouvés fortuitement et réutilisés en surface, comme chez les Kissi en Guinée, ceux de la culture nok ou de celle d'Owo au Nigeria.
En Afrique, les esprits sont partout présents. Un homme devient souvent plus important après sa mort que pendant sa vie. Les signes de surface fonctionnent par ensembles et sous-ensembles, dans un rapport étroit entre le rôle qu'ils jouent et celui de leurs manipulateurs ; il existe des objets collectifs (souvent les masques), semi-collectifs (de nouveau les masques et une petite partie de la statuaire) et ceux
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Primitive arts: political nomenclature or singular art?
Eugene Berg
Diplomat, former ambassador to Namibia, Botswana and Fiji. Author of 'Non-alignment and
New World Order '(PUF, 1980),' The International Politics since 1955 '(Economica, 1990) and' Chronology
internati''o''nale: 1945-1997 '(PUF, "Que sais-je?", 4th ed, 1997). Works since No. 19-20 to review work
made in the journal 'The Banquet'.
The inauguration of the Musée du Quai Branly, just as the opening
second France-Oceania summit, was a highlight of the cultural
quinquennium of Jacques Chirac. He will no doubt what would have been the Centre
Beaubourg Georges Pompidou, Musée d'Orsay for Valery Giscard
d'Estaing and Francois Mitterand National Library for. Expresses this
place that has done since its opening subject to real and sustained enthusiasm
People and challenges no less significant part of the community
scientific and museum? As written immediately Berenice
Geoffroy-Schneiter, this is "no accident that our west in search of
Spirituality landmarks and turns to these desperate travelers
the invisible. "
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What a body?
I have a body good to me, it seems, and that's because I'm me. I count among my properties and pretend to carry him on my full sovereignty. I think therefore unique and independent. But it is an illusion because there is no human society where it is believed that the body is worth by itself. Every body is created, not only by their fathers and mothers. It is not made by one who has it, but by others. No more in New Guinea, the Amazon or Africa than in Western Europe, it is thought as a thing. Instead, it is the particular form of relationship with the otherness that constitutes the person. Depending on the perspective of comparative anthropology adopted here is that other, respectively, the other sex, animal species, the dead or the divine (secularized in the modern age, in the teleology of living). Yes, my body is what reminds me that I find myself in a world populated by example, ancestors, gods, enemies or people of the opposite sex. My body really mine? It is he who I do not belong, I is not alone and that my destiny is to live in society.
Description
224 pages 24 x 26 cm
240 color illustrations
1 map
retail price: 45 €
isbn 2-915133-17-4
Co-published Branly / Flammarion
curator
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At a glance the Other
History of European eyes on Africa, America and Oceania
At a glance, and one devoted to successive visions brought by Europeans on the cultures of Africa, the Americas and Oceania. This program is a pretext to put into perspective by thematic series, the relativity of our eyes on the threshold of a new museum. Rather than return to the past, this catalog (and exhibition which is the source) marks a starting point.
From the Renaissance to today, the "idols of the Indians", "instruments of the natives," "primitive fetishes," "Negro Sculpture" or "first arts" were the witnesses of likes and dislikes, revealing reflections on otherness. The originality of this publication reflects historical depth that allows to include these objects in a broader history of art.
The Musée du Quai Branly appealed not only to works of other cultures, reflecting the first contacts with Europe, but also to European works within the midst of which they were placed. The catalog shows as well, in a strange series of chapters, how European eyes have gradually allowed other creations from, for example, curiosity amazed rankings systematic evolutionary wanderings of the images of the Universal.
Throughout the pages, the reader travels with the Nave of Charles V., Écouen treasure museum, portraits of Indians of Brazil painted in 1637 for the palace of the Prince of Nassau, rhinoceros horn cups Habsburg Pre-Columbian
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De l’africanisme aux études africaines Textes et « humanités » Alain Ricard Tout discours sur l'Afrique, et en particulier l'Afrique noire, ne peut il relever que de la passion, voire de lacompassion ? N’y a t-il que les fous d’Afrique – titre d’un livre récent – pour s’intéresser à elle ? Quelles formes de raison peut-il convoquer ?La première qui se présenta fut géographique. Sorte de page blanche de notre humanité jusqu'au XIXe siècle, l'Afrique a été inscrite avec nos routes, nos cartes, nos frontières ; aujourd'hui, les images satellitaires ne nous en laisentrien ignorer. Nous savons au mètre près ce qui se passe à Kisangani en guerre, là où Stanley donna à des chutes son nom : il avait compris que cette courbe du fleuve Congo était le centre du continent, il pensait en géographe et en stratège... Cette Afrique des images reste face à nous, extérieure : ne relève-t-elle pas aussi d'autres formes de raison plus intérieures, voire existentielles ? Quel immense murmure monte de la forêt ? Que dit-il ? Ces Africains ne sont-ils qued'empruntés francophones ou de pompeux anglophones ? Des bégayeurs maladroits ou des volubiles irresponsables ?L'inscription géographique, qui en reste à l'image, est trop facilement la proie de la marchandise. Aujourd'hui il nous faut le son, le discours. Des langues en expansion composent d'autres circulations que nous ne capterons pas avec nos satellites. Il nous faut passer de l'œil à l'oreille, du regard à l'écoute... Les blancs des cartes Les sciences humaines redécouvrent l’afrique, titrait un journal du soir après un colloque tenu à Nantes – « Les sciences de l’homme
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Jean Rouch
Jean Rouch (Paris - 31 May 1917, Niger - 18 February 2004) was a French filmmaker and anthropologist.
He is considered to be one of the founders of the cinéma vérité in France, sharing the aesthetics of the direct cinema in the US pionered by Richard Leacock,D.A. Pennebaker and Albert and David Maysles. Rouch's practice as a filmmaker for over sixty years in Africa, was characterized by the idea of shared anthropology. Influenced by his discovery of surealism in his early twenties, many of his films blur the line between fiction and documentary, creating a new style of ethnofiction. He was also hailed by the French New Wave as one of theirs. His seminal film Me a Black (Moi un Noir) pionered the technique of jump cut popularized by Jean-Luc Godard. Godard said of Rouch in the Cahiers du Cinéma (Notebooks on Cinema) n°94 April 1959 "In charge of research for the Musée de l'Homme (French, "Museum of Man") Is there a better definition for a filmmaker?". Along his career, Rouch was no stranger to controversy. He would often repeat "Glory to he who brings dispute".
Biography
He began his long association with African subjects in 1941 after working as civil engineer supervising a construction project in Niger. However, shortly afterwards he returned to France to participate in the Resistance. After the war, he did a brief stint as a journalist with Agence France-Presse before returning to Africa where he become an influential anthropologist and sometimes controversial
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Germaine Dieterlen, née à Valleraugue (Gard) en 1903 et morte à Paris le 13 novembre 1999, est une ethnologue française.
Ancienne élève de Marcel Mauss, elle a travaillé au sein des ethnies Dogon et Bambara avec, entre autres, Marcel Griaule, Jean Rouch, Solange de Ganay et Denise Paulme. Elle débuta ses recherches au Mali en 1937 où elle poursuivit les travaux entamés par le répérage de la mission Dakar-Djibouti (voir Dakar et Djibouti) de Griaule et consorts. Elle a été Directeur d'Etudes à l'École pratique des hautes études EPHE (Sorbonne) avec charge d'enseignement.
De 1956 à 1975 elle succède à Marcel Griaule comme secrétaire générale de la Société des africanistes. En 1962 elle fait partie de l'équipe du CNRS RCP n°11 Objet et méthodes d'une ethnosociologie comparée de l'Afrique noire. Fin 1968, la RCP 11 évolue, sous la direction de Germaine Dieterlen, pour devenir le Groupe de Recherche 11, sous le nom de Étude des phénomènes religieux en Afrique occidentale et équatoriale.
En octobre 1971 elle préside le colloque La notion de personne en Afrique noire dont les actes du même nom
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FORCE ET MESURE
Elaborer une esthétique de l'Afrique noire apparaît comme une entreprise hasardeuse à bien des égards. Est-il légitime d'isoler ces objets, qu'aujourd'hui nous qualifions d'œuvres d'art, du cadre général de leurs relations et de leurs contraintes culturelles ? Peut-on les soumettre à un critère qui n'a jamais existé dans la pensée de leurs créateurs ? Et peut-on, enfin, voir dans cet art - si l'on s' en tient à ce terme - un phénomène uniforme, malgré la grande variété de styles tant régionaux que locaux que nous offre cet énorme continent, à la suite de longues évolutions historiques souvent mal connues ? Enfin, n'oublions pas que cette approche exclut de vastes régions, notamment l' Afrique blanche, c' est à dire la zone méditerranéenne avec son histoire millénaire ; l'Afrique orientale et méridionale dont les peuples de pasteurs ont donné naissance à des cultures pratiquement sans images ; et enfin ces sociétés de chasseurs, qui, encore à notre époque, n'ont pas dépassé le stade d'évolution de la préhistoire et dont les peintures rupestres constituent le principal témoignage d'une production artistique qui apparaît en divers points du continent. De même, il nous faut exclure de notre contribution à une esthétique de l'art d'Afrique noire les anciennes sociétés féodales, notamment le Bénin. Notre réflexion se borne donc aux vastes régions paysannes, véritable berceau de la sculpture sur bois. See the continuation... ]
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Jacques Kerchache Vie des objets de surface
Les objets rituels, masques, statues, mobilier, utilisés en surf ace, jouent dans la société africaine traditionnelle, m rôle bien plus important que les objets funéraires, destinés à'être enterrés. Il faut leur adjoindre une petite quantité de pièces au double emploi (parures, mobilier sacré) qui accompagnent le mort dans sa tombe, comme à Igbo-Ukwu au Nigeria, ou certains objets funéraires trouvés fortuitement et réutilisés en surface, comme chez les Kissi en Guinée, ceux de la culture nok ou de celle d'Owo au Nigeria. En Afrique, les esprits sont partout présents. Un homme devient souvent plus important après sa mort que pendant sa vie. Les signes de surface fonctionnent par ensembles et sous-ensembles, dans un rapport étroit entre le rôle qu'ils jouent et celui de leurs manipulateurs ; il existe des objets collectifs (souvent les masques), semi-collectifs (de nouveau les masques et une petite partie de la statuaire) et ceux -particulièrement des statuettes- réservés aux sages, mémoire vivante de la communauté. Ceux-ci réactualisent continuellement les objets dans les relations qu'ils entretiennent avec le monde extérieur (événements historiques, contacts avec l'islam, le christianisme, migrations, guerres, alliances) et le monde intérieur (esprits, mort, rêves). Autour
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