La baronne Karen von Blixen-Finecke, née Karen Christentze Dinesen, et connue sous son pseudonyme d'Isak Dinesen (17 avril 1885 à Rungstedlund dans la commune de Hørsholm – 7 septembre 1962 à Rungstedlund) est une femme de lettres danoise, célèbre pour avoir écrit La Ferme africaine dont est tiré le film Out of Africa : Souvenirs d'Afrique et Anecdotes du destin dont une nouvelle sert
En 1937, le hasard d'une exposition1 mit en présence deux sièges à cariatide « royaux »2 d'origine Luba (Zaïre) qui offraient entre eux de frappantes similitudes, tout en présentant d'étroites analogies avec la célèbre porteuse de coupe agenouillée, conservée au Musée de Tervuren3. Tout en entrant incontestablement dans l'orbe de la grande statuaire des Baluba (plus précisément du groupe des Bahemba-Bakunda), ces œuvres s'écartaient à tel point des canons esthétiques fondamentaux de ce peuple que l'organisateur de l'exposition, Fr. M. Olbrechts, acquit la conviction qu'elles étaient de la main d'un artiste unique dont le génie, profondément original, n'avait su se plier aux normes esthétiques imposées par la Tradition. « Pour la première fois, note M. Leiris, l'idée de l'individualité d'un sculpteur africain (était) mise en avant »4.
La porteuse de coupe de Tervuren, longtemps surnommée « Kabila la mendiante »5, avait par son originalité plastique et le profond mystère qu'elle semble receler intrigué de nombreux esthètes, des cubistes (C. Einstein) aux surréalistes (Ph. Soupault). Mais l'on attribuait volontiers ce
Évolution conceptuelle en histoire de l'art africain
1. Le paradigme évolutionniste, concept scientifique pour interpréter les arts africains :
L'acquisition d'objets culturels africains lors de la colonisation favorise le développement de recherches scientifiques, tant sur le plan ethnologique que sur le plan de l'histoire de l'art. Pour Valentin Mudimbé, il y a en parallèle une quête promotionnelle de ces objets, considérés alors comme oeuvres d'art (dénommé : "art nègre", "art primitif"). Ces deux approches utilisent le concept de "primitif" pour interpréter les objets observés et présentés.
L'analyse esthétique de ces objets est fortement influencée au début par les paradigmes et les concepts évolutionnistes issus de l'anthropologie - "phase d'ethnologisation" des cultures africaines, qui consiste à isoler les particularités culturelles, les objets et les sociétés.
À la fin du XIXe siècle, Edward B. Tylor établit dans son ouvrage Primitive culture : researches int the development of mythology, religion, language, art and custom (1871) une relation entre les arts et les mentalités afin d'illustrer le caractère "primitife" et "inférieur" des populations étudiées. Les arts sont définis suivant leur développement technique. Ainsi, "il s'agit d'art de ces individus restés jusqu'à une époque récente à un niveau technique peu avancé, qui utilisent des outils mais pas des machines" (Sally Price 1995, 11). Et, au début du XXe
Art tribal et masque Ngil - Autorite et Force du N'gil
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Relié: 144 pages - Editeur: Yvelinédition (6 novembre 2010) - Langue: Français
ISBN-10: 2846682194 - ISBN-13: 978-2846682190
MIZOULE B. Henri, DIOP Mourtala - Art tribal et masque Ngil - Autorite et Force du N'gil
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Le masque Ngil symbolise à la fois l'autorité et la force du gorille, la puissance et le pouvoir purificateur du feu. Le maître du Ngil agit comme représentant de la Justice. Il va châtier ceux qui ont transgressé les règles et jeter des sorts à ceux qui ont secrètement péché. À la nuit tombante, habillé de branchages et d'écorces, il sort du bois sacré et sillonne les rues du village en lançant des cris stridents qui glacent le sang des villageois. Malheur à ceux qui s'en approche, le Ngil frappe avec sa machette, sans discernement, tous ceux qui sont à sa portée. Henri B. Mizoule nous plonge dans cet univers de l'art tribal de l'Ouest Africain pour nous faire découvrir les enjeux de cet art, ses liens avec les rites et les coutumes dont le Ngil est certainement l'un des représentants les plus
Détails sur le produit: Relié: 126 pages - Editeur: Biro (20 novembre 2008) - Langue: Français
ISBN-10: 2351190505 - ISBN-13: 978-2351190500
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Les magnifiques photographies de Guy Le Moal présentées ici sont totalement inédites. Elles ont été prises durant la célébration de cérémonies religieuses bobo auxquelles participent exclusivement les initiés. Elles permettent de restituer la part sensible de "la vie" des masques faits de feuilles et de fibres les plus sacrés, dont la nature éphémère ne permettra jamais de figurer sur les murs des musées. Recruté par Théodore Monod, directeur général de l'Institut français d'Afrique noire basé à Dakar, pour fonder un centre IFAN à Ouagadougou en Haute-Volta (aujourd'hui Burkina Faso) qu'il dirigera jusqu'à l'indépendance en 196o, Guy Le Moal découvre dès son arrivée en Afrique le peuple bobo et ses masques qui le captivent. Sa thèse consacrée aux Bobo a été publiée en 1980 par l'ORSTOM. Parallèlement, il a été détaché au CNRS en 1963 où il a poursuivi son activité jusqu'en 2004 dans le cadre du laboratoire "Systèmes de pensée en Afrique
FALGAYRETTES-LEVEAU Christiane, David Le Breton, Mohamed Kacimi et Jean Yoyotte
Signes du corps
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Relié: 390 pages - Editeur: Editions Dapper (15 septembre 2004) - Langue: Français
ISBN-10: 2915258058 - ISBN-13: 978-2915258059
FALGAYRETTES-LEVEAU Christiane, David Le Breton, Mohamed Kacimi et Jean Yoyotte:
Signes du corps
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Sur tous les continents, depuis la nuit des temps, dans les sociétés dites "traditionnelles", les individus inscrivent à même leur chair des marques, éphémères ou indélébiles, qui affirment une identité, jalonnent une initiation, précisent une hiérarchie, accompagnent une thérapie. Le corps n'atteint sa véritable plénitude, sa dimension sociale, spirituelle, "civilisée", que par cette ornementation peinte, gravée, sertie, par ces interventions et ces transformations artificielles. Tatouage, scarification, piercing, implants, branding, font aujourd'hui surface dans les sociétés dites " évoluées ". Ces pratiques fondées le plus souvent sur une volonté de transgression et de dissidence sont dissociées de toute ritualité sociale ou religieuse. Et vite sollicitées par la mode. Se référant parfois
FALGAYRETTES-LEVEAU Christiane, NEYT François, LE FUR Yves:
MASQUES. Suivi d'un texte de Leo Frobenius (1898)
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Les masques sont connus et utilisés dans toutes les parties du monde. Objet de culte ou de divertissement, le masque intervient dans un très grand nombre d'activités religieuses, funéraires, sociales ou ludiques. À la source de ce symbole, le masque africain, dont Christiane Falgayrettes-Leveau, directrice du musée Dapper à Paris, est l'incontestable spécialiste. Pourquoi les hommes ont-ils utilisé cet "écran", ce "relais" pour s'identifier aux génies et aux dieux, pour se construire un deuxième visage et se recréer une nouvelle personnalité ? C'est à cette question que répond Masques, avec une centaine d'illustrations qui appuient la subtile démonstration de Christiane Falgayrettes-Leveau. Les photos des masques africains sont de véritables oeuvres d'art car, outre leur beauté absolue, elles suggèrent la cristallisation de toutes les légendes du
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Fondeurs, orfèvres, tisserands, sculpteurs et céramistes ont créé de tout temps au Ghana des objets qui magnifient le pouvoir politique et spirituel. Les œuvres, aux origines diverses, asante, fante, ga, ewe ou brong, sont les reflets des modes de vie et de pensée qui se transmettent d'une génération à l'autre. Le Ghana, anciennement nommé la Gold Coast, a assis, durant des siècles, son rayonnement économique sur le commerce de l'or. La couleur et le symbolisme de ce métal l'associent intimement à la personne de l'Asantehene, le roi des Asante. Les bijoux royaux, de même que ceux des fonctionnaires du palais, objets témoins d'un travail d'orfèvrerie des plus raffinés, côtoient d'autres insignes de dignité investis d'une dimension sacrée, comme les sièges.
La vie spirituelle, qui accorde une large place aux relations avec
FALGAYRETTES-LEVEAU Christiane, Anne van Cutsem-Vanderstraete, Collectif, Alfred Adler, Gilles Bounoure, Alain Mabanckou, Ina Césaire
L'Art d'être un homme: Afrique, Océanie
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Relié: 332 pages - Editeur: Editions Dapper; Édition: 1re (1 octobre 2009) - Collection: H.C. - Langue: Français
ISBN-10: 2915258279 - ISBN-13: 978-2915258271
FALGAYRETTES-LEVEAU Christiane, Anne van Cutsem-Vanderstraete, Collectif, Alfred Adler, Gilles Bounoure, Alain Mabanckou, Ina Césaire:
L'Art d'être un homme: Afrique, Océanie
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En Afrique, de même qu’en Océanie, les hommes apparaissent rarement sans ornement. Exhibés au quotidien ou lors de cultes, les bijoux et les emblèmes témoignent d’expériences vécues, notamment lors des rites d’initiation qui marquent le passage au statut d’adulte. Les objets dévoilent aussi l’appartenance à un clan, à un groupe déterminé; ils révèlent, par ailleurs, l’importance d’une fonction – celle de chef, de chasseur, d’officiant ou de devin.
Les habitants de l’Afrique subsaharienne et ceux des îles du Pacifique ont puisé dans leur environnement, utilisant
Langue: Français - ISBN-10: 2915258295 - ISBN-13: 978-2915258295
FALGAYRETTES-LEVEAU Christiane, GUTIERREZ Manuel, WASTIAU Boris, JORDAN Manuel, COLLECTIF:
ANGOLA FIGURES DE POUVOIR
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Cet ouvrage d'envergure permet d'accéder au patrimoine artistique de l'Angola. Les oeuvres reproduites, d'une qualité plastique souvent exceptionnelle, témoignent de pratiques cultuelles et esthétiques, mais aussi de contacts, de rencontres et de liens entre divers peuples. Après une introduction générale de Christiane Falgayrettes-Leveau, les meilleurs spécialistes résument ici l'essentiel de leurs connaissances. Manuel Gutierrez fournit une synthèse des perspectives actuelles sur la préhistoire et l'archéologie, tandis que l'histoire ancienne, avec les structures étatiques, la traite négrière et la colonisation portugaise, est évoquée par Maria Alexandra Miranda Aparicio, qui aborde également l'indépendance, la guerre civile et la reconstruction du pays.
Evalués a quelques cinq cents mille les Dogon du Mali sont un des peuples les mieux connus d’Afrique occidentale grâce aux nombreuses études que leur rituel et leur art ont suscité depuis la fin du XIX siècle et surtout depuis les années 30.
Ils occupent le rebord d’un plateau rocheux aride qui s’incline en pente douce au nord ouest vers la plaine marécageuse du Niger, et qui au sud est de Bandiagara a Doucentza surplombe en une ligne de falaises abruptes les plaines sableuses du Seno, vers le Burkina Faso et le pays Mossi.
C’est sans doute au début, du XV sous le règne de l’empereur du Mali Kango Manso Moussa , que les Dogon qui disent venir du Mandé mais restèrent longtemps réfractaires à l’islam, auraient atteint les falaises de Bandiagara. Leur histoire orale nous apprend qu’ils ne sont pas les premiers habitants du pays où ils vivent actuellement ; les mythes légendes et traditions perpétuent le souvenir de leur prédécesseurs. Les premiers d’entre eux auraient été de petits hommes rouges , les Andoumboulou qui furent progressivement délogés par les Tellem. Ceux-ci seraient apparentés a une population vivant actuellement au Burkina Faso dans le Yatenga septentrional les Kurumba.
Les Dogon descendraient de 4 familles ; qui auraient peuplés durant les premières années du XV l’actuel pays Dogon après avoir fui leur région d’origine, ils chassèrent les Tellem qui abandonnèrent dans les grottes de la falaise aménagées en habitations, greniers, cimetières, sanctuaire un
Les Statues meurent aussi est un documentaire-court métrage français réalisé par Chris Marker, Alain Resnais et Ghislain Cloquet sorti en 1953. Conseiller artistique : Charles Ratton.
Il fut commandité par la revue panafricaine Présence africaine. Partant de la question « Pourquoi l’art nègre se trouve-t-il au musée de l’Homme alors que l’art grec ou égyptien se trouve au Louvre ? », les deux réalisateurs dénoncent le manque de considération pour l'art africain dans un contexte de colonisation. Le film est censuré en France pendant huit ans en raison de son point de vue anti-colonialiste.
« Quand les hommes sont morts, ils entrent dans l'histoire. Quand les statues sont mortes, elles entrent dans l'art. Cette botanique de la mort, c'est ce que nous appelons la culture.
C’est que le peuple des statues est mortel. Un jour, nos visages de pierre se décomposent à leur tour. Une civilisation laisse derrière elle ces traces mutilées comme les cailloux du
Enchères et émotions
AuteurRolande Bonnain-Dulon du même auteur
École des hautes études en sciences sociales
EHESS
Centre de recherches historiques
54, bd Raspail
75006 Paris
Au-delà de leur public bien sûr, les ventes aux enchères passionnent les sociologues et les ethnologues et ce, à juste titre [Matras-Guin, 1987 ; Quémin, 1993 ; Rémy 1990]. Grâce à eux, on a compris pourquoi cette pratique sociale qui mêle l’économique au symbolique, le rationnel aux émotions, l’individuel à une certaine forme de collectif attire tant de gens qui vont là comme au spectacle, par curiosité, sans avoir toujours l’intention de participer aux enchères. Ces chercheurs nous ont également montré le rôle que ces lieux ont joué sur la constitution des communautés diffuses et temporaires, la mise en place de rituels profanes, le vécu de la concurrence, le rapport aux objets, le métier de commissaire-priseur.
2 Avec cet article, nous visons à montrer la forte incidence du lieu et les effets de sa représentation sur l’existence, les pratiques et les particularités d’un certain monde[1] [1] On utilise ici le terme « monde » dans le sens que lui...
suite, celui des collectionneurs d’arts premiers[2] [2] L’expression « arts premiers » désigne ici, sans...
suite dont les objets acquièrent lentement le statut d’art classé, en particulier en ces temps où le Louvre les accueille.
3 Aujourd’hui, les anciennes puissances coloniales ne se livrant plus à des guerres de conquête, une pièce classée dans les arts premiers n’a guère
Situé dans la partie orientale du Mali, et mordant sur le nord ouest du Burkina Faso, le pays Dogon constitue un vaste territoire dont les frontières s’étendent sur près de mille kilomètres. A l’ouest en deça de la plaine alluviale, dépendant du complexe fluvial Niger-Bani, se déploie sur quelques quatre vingt kilomètres un plateau de grés primaire, que l’érosion éolienne a transformé en un paysage souvent chaotique particulièrement aride en saison sèche, lorsque entre février et juin souffle l’harmattan et que la température s’élève à 45°C.
Les nombreuses fractures de la roches quelques fois profondes ont permis néanmoins l’aménagement sur le fond schisteux des crevasses de surface cultivables, irriguées par l’infiltration à travers le grés de l’eau des rivières, qui courent temporairement en surface. Cette région du plateau s’interrompt en surplomb de la plaine Seno-Gondo, par une falaise escarpée, longue de deux cent soixante kilomètres environ orientée vers le nord est jusqu'à Doucentza puis vers l’est jusqu’à Hombori. Entaillée de failles horizontales, criblées d’une multitude de niches et de grottes, à certains endroits rompues par le départ, de hauts couloirs qui pénètrent le plateau sa paroi, se dresse au dessus, d’une masse d’éboulis, rocheux. Sur ces derniers parfois à l’abri d’auvents ou de plates formes, saillantes sont juchées greniers et sanctuaires habitations et jardinets en terrasse. Entre le pied encombré
45000 Baga, live along the coast of Guinea Bissau in villages divided into two and four districts, themselves subdivided into 5 and 6 clans. According to tradition each village is headed by the oldest members of each clan were meeting in secret. Nowadays this system has been replaced by a mayor elected from each village.
The Baga worship a single god called Kanu assisted by a male spirit, Somtup, and a female spirit-A bowl. A spirit often represented by a snake, watch over the lower ranks of society to-Lom responsible for initiation rites.
The first sculptures Baga appeared in the West during the 50s, the impact of Islamization, and the abandonment of traditional rites and beliefs, the Western traders allowed to export the masks and headdresses Baga statues. Nowadays Baga trying to restore their culture with the help of their elders, they recreate ceremonies and celebrations that punctuated their traditional life.
Masks:
The mask is the most famous Baga Nimba called, is a mask shoulder supported by four pillars, it has large breasts, a large head with semi-circular ears, a chin and a pointy nose. He appeared at weddings, births, ceremonies related to crops and more generally in the ceremonies connected with joyful events. Two styles of Nimba masks have been identified, the first best known in the West has a concave face, whereas the second has a convex face.
The crest known as: Ziringen Wonde, was worn by dancers during ceremonies marking the end of the periods of initiation of girls,
The tribes living in Burkina Faso, Ghana and Togo, live the culture of millet, cotton and occasionally livestock in the northern parts of the region. religious activities are dictated by the seasons. For example, during the dry season, when crops were made for festivals and ceremonies are held.
LOBI: the two hundred and fifty miles Lobi, inhabit a territory spanning 3 countries, Burkina Faso, Ghana and Ivory Coast, they revere the spirits called Thil who are honored on altars built according to the instructions of the sorcerers. Generally located on the roof or inside houses. These altars are filled with objects such as crockery, iron statues of abstract form, and statues of wood or stone known as the Batebi supposed to incarnate the spirits Thil. Batebi Lobi statues measure between 5 and 60 cm have legs slightly bent and a big head hair smooth or fluted Batebi two categories can be distinguished. the first includes Batebi apotropaic, known as the Batebi dutundora which typically measure 60cm in height, and whose main characteristic is a ferocious expression, showing their ability to chase the evil forces. The second type of Batebi embodies Thil spirits, and includes statues of wood or clay, in various positions, each corresponding to a specific Thil. For example, the statue with outstretched arms, or raised arms symbolizes a dangerous Thil, while couples in sexual positions or statues of motherhood are supposed to embody a spirit thil who