Art Gallery l'Oeil et la Main présente du 9 janvier au 23 mai 2013, une exposition consacrée aux arts du Nigeria. Figure dans les objets exposés un très beau masque représentant un buffle caractérisique de la production plastique du peuple Mama situé dans la région du centre du Nigeria.
Le Nigeria est composé d'une mosaïque de peuples de différentes origines ethniques. Les créations artstiques de ce pays sont d'une grande originalité et diversité. Cette région d'Afrique a longtemps été délaissée par les collectionneurs au profit de foyers de productions connus et prisés depuis de longues années, comme le Gabon ou la Côte d'Ivoire. Mais depuis quelques années, les connaissances sur ces productions plastiques ont lorgement progressées et des Musées ont organisés des expositions les mettant à l'honneur dont la dernière en date eut lieu au Musée du quai Branly sur la vallée de la Benoué. De grandes collections privées ont commencées à inclures des oeuvres provenant des cultures Igbo, Mumuye, Igala, Idoma, Jukun...Lors de cette exposition thématique, il est possible de venir admirer quelques chefs d'oeuvres de ces peuples dont notemment une exeptionnel masque heaume Igala servant lors des cermémonies funéraires des chefs de tribu.
En 1937, le hasard d'une exposition1 mit en présence deux sièges à cariatide « royaux »2 d'origine Luba (Zaïre) qui offraient entre eux de frappantes similitudes, tout en présentant d'étroites analogies avec la célèbre porteuse de coupe agenouillée, conservée au Musée de Tervuren3. Tout en entrant incontestablement dans l'orbe de la grande statuaire des Baluba (plus précisément du groupe des Bahemba-Bakunda), ces œuvres s'écartaient à tel point des canons esthétiques fondamentaux de ce peuple que l'organisateur de l'exposition, Fr. M. Olbrechts, acquit la conviction qu'elles étaient de la main d'un artiste unique dont le génie, profondément original, n'avait su se plier aux normes esthétiques imposées par la Tradition. « Pour la première fois, note M. Leiris, l'idée de l'individualité d'un sculpteur africain (était) mise en avant »4.
La porteuse de coupe de Tervuren, longtemps surnommée « Kabila la mendiante »5, avait par son originalité plastique et le profond mystère qu'elle semble receler intrigué de nombreux esthètes, des cubistes (C. Einstein) aux surréalistes (Ph. Soupault). Mais l'on attribuait volontiers ce
La photographie permet encore de belles redécouvertes. Car il faut bien parler de redécouverte, voire révélation, en ce qui concerne l'œuvre photographique de Casimir Ostoja Zagourski, dit Zagourski (1880-1941). Originaire de Pologne, Zagourski fut l'un de ces nombreux photographes inconnus des diverses ethnies de l'ancien Congo belge, vaste territoire qu'il parcourut en tout sens. Les êtres qui, là, se dressent devant nos yeux éblouis, appartiennent à un autre âge, un âge ou l'Afrique n'était pas encore domestiquée par les puissances coloniales, une époque faite de rites et de traditions qui ne manquent pas de laisser sur chaque corps les traces de son appartenance communautaire. Une Afrique, enfin, qui se sachant en voie de disparition regarde avec malice et effroi celui qui, une dernière fois, enregistre leurs us, leurs coutumes, masques et tenues, leur quasi-nudité. Reproduite avec un soin maniaque, chacune de ses images noir et blanc offre donc un extraordinaire voyage à travers le temps. L'ensemble est complété d'un texte introductif sur les conditions de création puis de redécouverte de cette œuvre atypique. --Damien Sausset
Quatrième de couverture
Un exceptionnel reportage photographique fait ressurgir la mémoire des comportements,
L'Art baoulé, du visible et de l'invisible (ISBN-10: 287660258X - ISBN-13: 978-2876602588) Relié: 312 pages - Editeur: Adam Biro (29 janvier 2000) - Langue: Français
Les sculptures des Baoulé de Côte d'Ivoire sont depuis longtemps reconnues comme une des plus importantes traditions artistiques africaines. L'oeuvre de nombreux artistes modernes reflète l'influence directe de la créativité et du style formel des Baoulé. Susan Vogel, qui a partagé leur vie et leur approche de l'art depuis plus de vingt-cinq années, nous livre ici une analyse poussée des relations étroites qui existent entre l'art et la vie quotidienne.
Sommaire:
L'art baoulé - le regard de l'Occident - L'univers baoulé - Art, obscurité et mémoire visuelle - L'art admiré: les spectacles - les masques faciaux Mblo - le Goli: 4 paires de masques - L'art entrevu: le sacré - l'or et les ancêtres - les masques d'hommes sacrés - la danse sacrée des femmes Adyanun - les devins en transe d'Asié Usu et le Mbra - L'art regardé à la dérobée: objets de la vie privée - sculptures personnelles pour la chasse les Bo Usu - Intimes et cachées, les statues d'époux de l'au-delà - L'art visible: le profane - objets futiles et sublimes - objets concrets: l'art pour les artistes -
Notes succinctes sur les masques kalengula des Luntu et des peuples voisins (R.D.C.) (première partie) Constantin PETRIDIS (1) in Arts d'Afrique Noire arts premiers Automne 2000 N° 115
Au sein de la littérature sur les masques de l'Afrique subsaharienne, ce sont surtout les masques en bois sculpté qui ont retenu l'attention des chercheurs. Les publications sur le bassin du Congo n'ont pas fait exception à cette règle. Ainsi, le catalogue d'exposition 'Face of the Spirits', publié en 1993 à l'occasion d'une exposition du même nom à l'Etnografisch Museum d'Anvers, ne montre, sur un total de cent treize masques, que cinq exemplaires en fibres tressées (2). La rareté de ces objets dans les collections occidentales est due, entre autres, au fait que les matières utilisées résistent mal au transport et aux changements climatiques. Il faut sans doute également voir dans cette lacune une explication d'ordre esthétique. En effet, les premiers collectionneurs d'art africain, se laissant guider par des idéaux occidentaux, ne prenaient en considération que des matières jugées nobles telles le bois, les métaux ou l'ivoire. Pourtant, hormis des masques en bois sculpté, plusieurs peuples du bassin du Congo ont produit des couvre-chefs et couvre-visages en fibres et autres matières plus éphémères. Or, bien qu'ils soient occasionnellement mentionnés dans des publications spécialisées, les études approfondies les concernant font aujourd'hui toujours défaut (3).
En vertu de ce constat, il nous a semblé pertinent de nous pencher sur l'étude d'un type de masque nommé kalengula qui, malgré une
Détails sur le produit: Relié: 126 pages - Editeur: Biro (20 novembre 2008) - Langue: Français
ISBN-10: 2351190505 - ISBN-13: 978-2351190500
Descriptions du produit: Présentation de l'éditeur
Les magnifiques photographies de Guy Le Moal présentées ici sont totalement inédites. Elles ont été prises durant la célébration de cérémonies religieuses bobo auxquelles participent exclusivement les initiés. Elles permettent de restituer la part sensible de "la vie" des masques faits de feuilles et de fibres les plus sacrés, dont la nature éphémère ne permettra jamais de figurer sur les murs des musées. Recruté par Théodore Monod, directeur général de l'Institut français d'Afrique noire basé à Dakar, pour fonder un centre IFAN à Ouagadougou en Haute-Volta (aujourd'hui Burkina Faso) qu'il dirigera jusqu'à l'indépendance en 196o, Guy Le Moal découvre dès son arrivée en Afrique le peuple bobo et ses masques qui le captivent. Sa thèse consacrée aux Bobo a été publiée en 1980 par l'ORSTOM. Parallèlement, il a été détaché au CNRS en 1963 où il a poursuivi son activité jusqu'en 2004 dans le cadre du laboratoire "Systèmes de pensée en Afrique
Détails sur le produit: - Relié: 212 pages - Editeur: 5 Continents Editions srl; Édition: Bilingual (22 avril 2010) - Collection: ARTS 1ERS - Langue: Anglais
ISBN-10: 8874395442 - ISBN-13: 978-8874395446
Présentation de l'éditeur: Première monographie consacrée à la production artistique et symbolique des Babembé, cet ouvrage richement illustré présente les sculptures anthropomorphes en bois que ce peuple consacrait au culte des ancêtres. La majorité d'entre elles sont reproduites ici pour la première fois; leur décor témoigne des tatouages, scarifications et ornements cutanés auxquels les Babembé avaient recours pour embellir leur corps lors des rituels d initiation.------ The first full investigation into the symbolic artworks of the Babembe, this richly illustrated monograph presents a particular type of sculpture that the Babembe devoted to their family ancestors. Many of these anthropomorphic wooden statues are published here for the first time, and they bear the same tattoos and scarifications, or skin decorations, that these people have always used to embellish their bodies during initiation
Langue : Français - ISBN-10: 2742772138 - ISBN-13: 978-2742772131
GROOTAERS Jan-Lodewijk - UBANGI: Art et cultures au coeur de l'Afrique
Présentation de l'éditeur - Biographie de l'auteur
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L'Ubangi, en Afrique centrale, est une région à la croisée des chemins et des influences. Sa sculpture est longtemps, et tout à fait à tort, restée méconnue. Cet ouvrage décrit et compare les étonnantes lignes artistiques fleurissant dans cette région fortement transnationale, située entre la forêt pluviale dans le sud et la savane dans le nord, entre les populations parlant différentes langues bantoues, ubangiennes et soudanaises, entre les sociétés politiquement décentralisées au centre et à l'ouest de cette région et les anciens royaumes de sa partie orientale. Au cœur de ces différences, des points de convergence existent bel et bien, comme l'initiation des adolescents, les associations fermées ou les cultes de guérison et de fertilité. Lors de ces rituels, de superbes objets d'art étaient traditionnellement utilisés.
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Présentation de l'éditeur
Fondeurs, orfèvres, tisserands, sculpteurs et céramistes ont créé de tout temps au Ghana des objets qui magnifient le pouvoir politique et spirituel. Les œuvres, aux origines diverses, asante, fante, ga, ewe ou brong, sont les reflets des modes de vie et de pensée qui se transmettent d'une génération à l'autre. Le Ghana, anciennement nommé la Gold Coast, a assis, durant des siècles, son rayonnement économique sur le commerce de l'or. La couleur et le symbolisme de ce métal l'associent intimement à la personne de l'Asantehene, le roi des Asante. Les bijoux royaux, de même que ceux des fonctionnaires du palais, objets témoins d'un travail d'orfèvrerie des plus raffinés, côtoient d'autres insignes de dignité investis d'une dimension sacrée, comme les sièges.
La vie spirituelle, qui accorde une large place aux relations avec
Langue: Français - ISBN-10: 2915258295 - ISBN-13: 978-2915258295
FALGAYRETTES-LEVEAU Christiane, GUTIERREZ Manuel, WASTIAU Boris, JORDAN Manuel, COLLECTIF:
ANGOLA FIGURES DE POUVOIR
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Présentation de l'éditeur
Cet ouvrage d'envergure permet d'accéder au patrimoine artistique de l'Angola. Les oeuvres reproduites, d'une qualité plastique souvent exceptionnelle, témoignent de pratiques cultuelles et esthétiques, mais aussi de contacts, de rencontres et de liens entre divers peuples. Après une introduction générale de Christiane Falgayrettes-Leveau, les meilleurs spécialistes résument ici l'essentiel de leurs connaissances. Manuel Gutierrez fournit une synthèse des perspectives actuelles sur la préhistoire et l'archéologie, tandis que l'histoire ancienne, avec les structures étatiques, la traite négrière et la colonisation portugaise, est évoquée par Maria Alexandra Miranda Aparicio, qui aborde également l'indépendance, la guerre civile et la reconstruction du pays.
Langue : Français - ISBN-10: 285917494X - ISBN-13: 978-2859174941
IAKONOFF Serge & LONGCHAMP André - L'âme de l'Afrique : Masques et sculptures
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De lointaines racines africaines, le jazz est sorti des bastringues de la Nouvelle-Orléans pour devenir l'événement musical majeur du XXe siècle. De même, des objets étranges venus d'Afrique, sortis des malles des missionnaires, des médecins et des administrateurs coloniaux, sont passés du Musée d'Ethnographie au Musée d'Art et d'Histoire où ils ont acquis leurs lettres de noblesse. C'est un événement. Au moment où l'art africain fut révélé dans sa forme à Picasso, Matisse, Breton et les autres, notre art s'est transformé. La différence de perception entre notre approche de cet art et la sensibilité de ceux qui créèrent l'art moderne réside dans le fait, qu'aujourd'hui, le sens même des
BILOT Alain, Geneviève Calame-Griaule et Francine NDaye
Masques du pays dogon
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Relié: 224 pages - Editeur: Adam Biro; Édition: Nouvelle (15 mai 2003) - Langue: Français - ISBN-10: 2876603713 - ISBN-13: 978-2876603714
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Les masques du pays Dogon au Mali ont été révélés au public dans les années trente par les études de Marcel Griaule, grâce à la mission Dakar-Djibouti. Depuis lors, aucun ouvrage ne leur avait été exclusivement consacré. Ce livre d'Alain Bilot, Geneviève Calame-Griaule et Francine NDaye remet à l'honneur ces véritables œuvres d'art indissociables du culte des morts de la religion dogon. Les masques, réalisés par les danseurs, sont utilisés lors de cérémonies funéraires pour accomplir des danses rituelles Une centaine de pièces inédites sont ici présentées, replacées dans leur contexte culturel, définies selon différentes typologies, et commentées. Elles illustrent parfaitement la permanence des archétypes à travers les âges mais soulignent la liberté de chaque sculpteur dans son interprétation. Un exemple de la vigueur de la création plastique des dogons.
Présentation de l'éditeur
La statuaire, créée par les Dogons du Mali, a fait l'objet depuis une
« L’art primitif a influencé tout l’art contemporain.
C’est normal qu’il ait un prix. »(Jeune marchand parisien)
« Noirs désirs » [Télérama, 26/06/2003], « Bas les masques » [Libération, 1/07/2001], « La ruée vers l’or noir » [Le Figaro, 2/07/2001], « Les sortilèges de l’art africain » [Le Figaro, dossier Patrimoine, 26/10/2001], tous ces titres (et d’autres non moins accrocheurs) ont annoncé et suivi la dispersion aux enchères publiques en juillet 2001, soit un an après sa mort, de la collection d’art primitif d’Hubert Goldet, grand amateur et cofondateur de la revue ArtPress. La vente, qui avait duré deux jours et attiré amateurs, marchands et curieux d’Europe et d’Amérique, avait joui d’un énorme succès : 644 lots proposés et vendus pour la somme de 88,4 millions de francs avec les frais soit 13,5 millions d’euros. Cet événement témoigne, s’il en est encore besoin, que ce domaine de l’art, l’un des derniers découverts par l’Occident, n’est plus confidentiel et déborde le cadre du petit monde des initiés. Depuis son ouverture en avril 2000, le pavillon des
LE FORGERON
la place et le rôle du forgeron, sont essentiels pour la société Dogon, il nous a paru important de présenter une synthèse sur ce personnage qui ne peut se comprendre hors du contexte du mythe fondateur,
le forgeron n'est pas uniquement l'artisan habile qui travaille le fer et le bois, dont les serrures. il occupe une place de premier plan comme héros-civilisateur dès l'origine de la création du monde par Amma, Dieu unique, omniscient, omniprésent et éternel.
le forgeron dans la cosmogonie
Amma pour remédier au désordre causé par la désobéissance de Ogo, envoya sur la terre, une arche transportant le Nommo mâle ressucité, maître du verbe, et de l'eau, l'arche contenait également les animaux, et végétaux qui devaient occuper toute la terre. après la descente de l'arche, la terre dessechée par l'inceste d'Ogo, reçut la pluie bienfaisante, source de vie et de fécondité : une première mare accueillit le Nommo ressucité. c'est alors qu'Amma créa d'autres êtres qui descendirent sur terre isolément, : avec la jumelle de Nommo, il envoya ainsi le forgeron, "dyemme na, le grand sac" fait du cordon ombilical resté accroché au placenta de Nommo sacrifié et du sang qui en avait coulé. le forgeron est donc le jumeau du Nommo, purificateur son représentant sur terre. les forgerons sont ainsi parfois appelés Serem, témoins du Nommo. cette gémélité se traduit par des expressions, qui les associent au sang, dont ils sont faits, "le Nommo et le forgeron, sont du sang rouge comme une boule resplendissante" Nommo et forgeron sont jumeaux, tous deux sont rouge comme le cuivre. sa desecente
Les Statues meurent aussi est un documentaire-court métrage français réalisé par Chris Marker, Alain Resnais et Ghislain Cloquet sorti en 1953. Conseiller artistique : Charles Ratton.
Il fut commandité par la revue panafricaine Présence africaine. Partant de la question « Pourquoi l’art nègre se trouve-t-il au musée de l’Homme alors que l’art grec ou égyptien se trouve au Louvre ? », les deux réalisateurs dénoncent le manque de considération pour l'art africain dans un contexte de colonisation. Le film est censuré en France pendant huit ans en raison de son point de vue anti-colonialiste.
« Quand les hommes sont morts, ils entrent dans l'histoire. Quand les statues sont mortes, elles entrent dans l'art. Cette botanique de la mort, c'est ce que nous appelons la culture.
C’est que le peuple des statues est mortel. Un jour, nos visages de pierre se décomposent à leur tour. Une civilisation laisse derrière elle ces traces mutilées comme les cailloux du
Enchères et émotions
AuteurRolande Bonnain-Dulon du même auteur
École des hautes études en sciences sociales
EHESS
Centre de recherches historiques
54, bd Raspail
75006 Paris
Au-delà de leur public bien sûr, les ventes aux enchères passionnent les sociologues et les ethnologues et ce, à juste titre [Matras-Guin, 1987 ; Quémin, 1993 ; Rémy 1990]. Grâce à eux, on a compris pourquoi cette pratique sociale qui mêle l’économique au symbolique, le rationnel aux émotions, l’individuel à une certaine forme de collectif attire tant de gens qui vont là comme au spectacle, par curiosité, sans avoir toujours l’intention de participer aux enchères. Ces chercheurs nous ont également montré le rôle que ces lieux ont joué sur la constitution des communautés diffuses et temporaires, la mise en place de rituels profanes, le vécu de la concurrence, le rapport aux objets, le métier de commissaire-priseur.
2 Avec cet article, nous visons à montrer la forte incidence du lieu et les effets de sa représentation sur l’existence, les pratiques et les particularités d’un certain monde[1] [1] On utilise ici le terme « monde » dans le sens que lui...
suite, celui des collectionneurs d’arts premiers[2] [2] L’expression « arts premiers » désigne ici, sans...
suite dont les objets acquièrent lentement le statut d’art classé, en particulier en ces temps où le Louvre les accueille.
3 Aujourd’hui, les anciennes puissances coloniales ne se livrant plus à des guerres de conquête, une pièce classée dans les arts premiers n’a guère