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Objets blessés


La réparation en Afrique

Réparer, recoudre, consolider, colmater… Objets blessésaborde le thème inexploré de la réparation locale par les populations autochtones. Cette publication ouvre un regard nouveau sur les objets africains, et présente 120 « objets blessés » choisis parmi les 500 objets réparés du musée du quai Branly. Le catalogue propose de nombreux points de vue car chaque culture donne à la réparation des objets, rituels ou usuels, une forme et un sens différents.

Mais il s’interroge aussi sur le caractère poétique de la restauration. Par ce supplément presque mystique de vie et de puissance que le geste de l’homme confère à l’objet, celui-ci semble durablement soustrait à l’éphémère. En outre, la réparation est une marque d’authenticité, si tant est qu’on ne cherche pas à la falsifier.

La première partie précise les sens du mot « réparation », aussi bien en français que dans un certain nombre de langues africaines. Puis sont mises en évidence les différences entre réparation et restauration. Enfin une réflexion ethnologique situe l’acte de réparation dans la vie complexe de l’objet.

La deuxième partie explore le sens de la réparation pour les trois principales religions présentes dans le continent : l’animisme, l’islam et le christianisme.

La troisième partie soulève, de façon plus analytique, la question de la réparation pour trois cultures différentes : Maghreb, Dogon, Gabon.

Enfin, le dernier texte montre l’importance des concepts de déchirure et de réparation dans l’art occidental contemporain.

descriptif

96 pages au format 20 x 26 cm

58 illustrations en couleurs

Prix de vente public : 25 €

Isbn 978-2 915-133-48-6 / 978-88-7439-380-0

Coédition musée du quai Branly – 5 Continents

commissaire de l'exposition

Gaetano Speranza, société d’ethnologie, université Paris X-Nanterre.

les auteurs

Hana Chidiac, Michèle Dejean, Marie-Claude Dupré, Éric Jolly, Kadidia Kane Devautour, Salia Malé, Françoise Monnin, Louis Perrois, Albert Rouet, Paulette Roulon-Doko



objets blessés. la réparation en Afrique

19 juin - 16 septembre 2007


réparer, restaurer, recoudre, consolider, colmater…

"objets blessés" aborde le thème inexploré de la réparation locale par les populations autochtones.

L’exposition porte sur les collections africaines du musée du quai Branly, et présente 110 « objets blessés » choisis parmi les 500 objets réparés de la collection (60 000 pièces).

Un programme vidéo et des photographies complètent l'exposition en apportant un regard contemporain sur les réparateurs maliens.

catalogue

Objets blessés. La réparation en Afrique, sous la direction de Gaetano Speranza, coédition musée du quai Branly/5 Continents.

Editorial par Gaetano Speranza, commissaire de l’exposition Objets blessés

Calebasse, Mali
Calebasse détail

«  A l’origine, l’idée est simple : nous étudions et exposons la réparation, largement présente en Afrique, mais négligée dans nos collections et dans nos recherches. Mais tout se complique dès que nous nous interrogeons sur le sens des mots.

On répare une calebasse cassée. Mais répare-t-on aussi la Mosquée de Djenné ? Les poteaux qui sortent du corps de la Mosquée sont en même temps des éléments structurels inhérents à sa construction, et des marches permettent de la parcourir lorsqu’il est nécessaire de la remettre en état.

En Occident, on ne répare pas une cathédrale ; on la restaure ou on la consolide, et l’on détruit des gratte-ciels pour les remplacer par d’autres.

Masque, Côte d'Ivoire
Gardien de reliquaire, Kota, Gabon. Détail

Si un récipient percé ou cassé ne remplit plus sa fonction, il doit être réparé ou remplacé. Mais à partir de quel degré de dégradation un masque ou une statue perdent-ils leur fonctionnalité rituelle ? Et par quel type d’intervention peut-on restaurer cette fonctionnalité ? La réparation a-t-elle ce seul objectif ou vise-t-elle seulement à empêcher la dégradation ultérieure de l’objet ?

Il est aussi des interventions dont le résultat ressemble à s’y méprendre à une réparation et qui, pourtant, ne sont qu’ajout, simple décor. Parfois même, ce qui apparaît comme une réparation n’est qu’une partie constitutive de la structure d’origine de l’objet. Par exemple, une grosse ligature de ficelle qui couvre les jambes d’une statue peut être le simulacre d’une maladie.

Mariam Traoré et Sitan Koumaré. Réparation d'un pot en terre cuite

Dans une harpe, on remplace les cordes, et si une clé casse, on la remplace aussi, mais s’agit-il de réparation ou d’entretien ? En revanche, si un rat mange la peau de la table qui entoure l’ouie, on recoud un morceau de peau et il s’agit bien de réparation.

Et si l’on colmate une fente dans un statue, avec du tissu ou de la résine, peut-on encore parler de réparation ?

Enfin, pouvions-nous penser que les dieux allaient s’en mêler ? Chaque religion, chaque culture donne un sens différent à l’objet, à ses blessures, à ses réparations. Ainsi, le concept apparemment simple et univoque de « réparation » nous apparaît progressivement dans toute sa complexité. »

 

objets : © musée du quai Branly photos Patrick Gries

les potières : © e média photo Laurent Schneiter



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