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African Paris. Art premier primitif africain
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Communiqué de Presse _ Quai Branly


'exposition

L’art des Dogon du Mali est l’un des plus connus parmi les oeuvres issues des cultures d’Afrique.

Outre les chefs-d’oeuvre qui ont fait la renommée de l’art dogon, l’exposition présente des pièces cultuelles, ou même d’usage quotidien, qui évoquent les préoccupations métaphysiques et esthétiques des populations les ayant produites. Les typologies de ces objets, aux techniques virtuoses et variées, ont été rarement dévoilées en regard des grandes pièces de la statuaire.

Plus de dix siècles d’histoire des peuplements, des influences artistiques et culturelles sont ainsi parcourus à travers un rassemblement unique de chefs-d’oeuvre incontournables et de pièces du quotidien inédites qui témoignent du peuplement progressif du pays dogon et de la richesse de sa diversité stylistique.

L’exposition créée au musée du quai Branly entend restituer toute la force de l’art de la sculpture telle que l’ont conçue les Dogon, qu’il s’agisse du bois ou du métal, de pièces imposantes ou de puissants objets de petite dimension. Hélène Leloup

e parcours de l'exposition
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Maternité © musée du quai Branly, photo Hughes Dubois

Sur les 2000 m2 de la Galerie Jardin, l’exposition DOGON se compose de trois grandes parties thématiques qui illustrent l’histoire de l’art et de la culture du peuple dogon au travers de productions artistiques variées.
Introduction : Histoire et origines des migrations des Dogon

Les récentes recherches historiques sur l’Afrique de l’Ouest ont démontré que les populations établies dans les diverses zones de la région n’étaient pas isolées. Les vagues de migrations, les pistes caravanières, les échanges commerciaux sur de longues distances ainsi que les relations avec les autres peuples résidant dans la région de Bandiagara ont permis de former un réseau développé de contacts, bien avant l’arrivée des Européens. La population dogon s’est donc enrichie de ces acquis que lui ont apportés les civilisations alentours.
Première partie : L’harmonie au monde

Au-delà de l’unité apparente d’une identité commune forgée au fil des siècles, les statues présentées dans cette partie dévoilent la remarquable créativité du peuple dogon et la grande diversité de ses productions artistiques. Elle explore la complexité sous-jacente au pays dogon, perçu à tort comme un continuum culturel.

Réparties selon différents styles correspondants à des sous-groupes ethniques ou à des aires géographiques spécifiques, 133 sculptures exceptionnelles témoignent de cette richesse : Djennenke, Niongom, Tombo, Tellem, Mande, N’Duleri, Tintam, Sculptures de la falaise, Bambou Toro, Kambari, Komakan.

A leur arrivée sur le plateau de Bandiagara, les Dogon se retrouvent face à des peuples occupant déjà la région et possédant une culture matérielle élaborée.
Sculptures et textiles des Tellem retrouvés dans les sanctuaires coexistent sur la falaise avec les oeuvres Niongom et Dogon mandé, tandis qu’au nord les sculptures Djennenké et, au centre du plateau, les pièces Tombo témoignent des vagues migratoires différentes.

Deuxième partie : L’imaginaire anthropologique

L’intérêt qui se développe en Occident pour l’art dogon, de la conquête de Bandiagara en 1893 jusqu’à aujourd’hui, est d’abord une ambition scientifique, qui trouve sa pleine expression dans la mission Dakar-Djibouti. Cette partie explorer l’approche institutionnelle des premières collectes, point de départ de la diffusion de la connaissance de l’art dogon en Occident.

L’évocation de deux figures de l’imaginaire anthropologique, Louis Desplagnes et Marcel Griaule, permet de comprendre comment l’art dogon s’impose à la curiosité et au goût européen.

* Peintures rupestres

C’est en 1907 que Louis Desplagnes, dans son livre Le plateau central nigérien,amorce les premières études des arts et cultures du pays dogon, suite à une expédition dans la région de Bandiagara. Il met au jour un art rupestre remarquable par la vivacité et le dynamisme de son expression, et ses collectes alimentent le musée d’ethnographie du Trocadéro.
Une dizaine de peintures rupestres sont présentées dans cette sous-section.

* Masques

Marcel Griaule propose dans Masques dogons (1938) une typologie d’une grande précision ethnographique.
Objet de recherche privilégié, le masque dogon participe à la construction de cette discipline ethnologique. 35 masques dogons exposés évoquent la classification définie dans cet ouvrage.

Un programme multimédia invite le visiteur à se plonger dans l’histoire de la découverte de l’art dogon, de sa diffusion et de la naissance des grandes collections en Occident.

Troisième partie : L’enchantement de la collection

Parallèlement à la quête scientifique et au développement des missions d’enquêtes sur le terrain, la fascination pour les objets et sculptures dogon s’intensifie. Les collectionneurs s’entourent non seulement de pièces de statutaires dogon mais aussi d’objets singuliers.

Les 140 objets exposés dans cette dernière section témoignent de l’inclination des sculpteurs dogons à évoquer le mythe d’origine dans les objets du quotidien tels que bijoux, objets en bronze et en fer, poulies, portes, serrures, sièges, appuie-têtes, sculptures d’animaux, autels, arches, coupes et plats. Ces objets déclinent les mêmes canons stylistiques que les sculptures présentées dans la première partie.

À la fin du parcours, une allée bordée de 10 piliers de Toguna, la « case à palabres » - construction ouverte érigée au centre des villages dogon - mène à la grande statue Djennenké du musée du quai Branly, chef d’oeuvre incontournable de l’art dogon.


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