//
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour disposer de contenus et services les plus adaptés à vos centres d'intérêts.

GALERIE ART PREMIER AFRICAIN GALERIE ART PRIMITIF AFRICAIN AFRICAN ART GALLERY

African Paris. Art premier primitif africain

Empire peul du Macina


SELECT * FROM articles_traduction WHERE no_article=246 AND code_ISO_langue='fr'testtest2
test3 test4test6test7
Empire peul du Macina

L’Empire peul du Macina, appelé « Diina », est un empire théocratique fondé au XIXe siècle par le marabout peul Sékou Amadou de clan Barry. Il s’étend sur une partie du Mali actuel, de Tombouctou au nord, au pays Mossi au sud, de la Mauritanie à l’est à la région de Mopti, avec Hamdallaye comme capitale.

Les peuls, venus du Fouta Toro, s’étaient installés dans la région vers la fin du XIVe siècle. Au début du XIXe siècle, les « ardos », chefs de clan peuls, de clan Dicko, contrôlaient la région.

Sékou Amadou, exilé à Noukouma après avoir rencontré des problèmes avec les oulemas de Djenné, y livre sa première bataille en 1818 contre les ardos, alliés au Fama (roi) de Ségou. C’est la victoire qui le conduit à déclarer le Jihad et à conquérir Djenné un an plus tard en 1819. Il fait raser la grande mosquée construite par le roi Koi Koumboro et fait édifier une nouvelle mosquée.

Il fonde alors un empire théocratique qu’il nomme diina, ce qui signifie « foi en l’islam ». Il divise son empire en 5 régions, chacune dirigée par un gouverneur militaire et un conseil religieux. Il fonde la ville d’Hamdallaye qui devient la nouvelle capitale, où siège le conseil de la diina, composé de quarante chefs religieux et militaires, et placé sous son autorité. Il développe l’enseignement coranique.

L’économie repose sur l’élevage bovin et ovin. Sékou Amadou impose au nomade peul la sédentarisation. Les populations bambaras, soninkées, bwa, dogons, et peuls animistes, sont touchées par divers djihads lancés par les partisans de sékou amadou, les vaincus deviendrons des « riimaybe », des « serviteur » et travaillent dans l’agriculture. Pour développer le commerce, Sékou Ahmadou uniformise les unités de mesure sur le territoire de l’Empire. Les royaume bambaras de Ségou et du kaarta, résistants, ne subissent pas l'autorité de la diina.

En ce qui concerne la Diina, il s'agissait plus d'un royaume que d'un véritable empire. Son autorité s'étendait des actuelles régions maliennes de Mopti, le nord de la region de Ségou, jusqu'à Tombouctou. L'État faisait frontière avec les États mossis au nord du Burkina Faso.

En 1844, à la mort de Sékou Ahmadou, c’est son fils Amadou Sékou puis son petit fils Ahmadou Ahmadou en 1852 qui se succèdent sur le trône.

En 1862, alors que l’empire est encore prospère, il est attaqué par l’empereur toucouleur El Hadj Oumar Tall qui s’empare de Djenné et d’Hamdallaye.

Bibliographie

    * L'empire peul du Macina, 1818-1853, de Amadou Hampâté Bâ et Jacques Daget, aux Nouvelles Editions Africaines.
    * Un empire peul au XIXème siècle. La Diina du Maasina, de Bintou Sanankoua, aux éditions Karthala ACCT.




Recherche
Traductions du site
Menu
Lettre d'information
Liens
Publicités


Collection Armand Auxietre
Art primitif, Art premier, Art africain, African Art Gallery, Tribal Art Gallery
41 rue de Verneuil 75007 PARIS
Tél. Fax. : +33 (0)6 61 12 97 26
 
Conditions générales de vente Mentions légales  Plan du site  Contact      
Site créé avec CAMUXI - Version : 4.0037 - ©2024