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Jean Rouch (né le 31 mai 1917 à Paris et décédé le 18 février 2004 au Niger) réalisateur de cinéma et ethnologue français, reste célèbre pour la pratique du cinéma direct et pour ses films ethnographiques sur des peuples africains tels que les Dogons et leurs coutumes. Il est considéré comme le créateur d’un sous-genre de la docufiction : l’ethnofiction (voir : sources en anglais).

Biographie

Jean Rouch est le fils de Jules Rouch, météorologue, explorateur et directeur du Musée océanographique de Monaco, qui, sur le bateau Pourquoi-Pas ? a participé avec Jean-Baptiste Charcot à l’une des expéditions polaires françaises en Antarctique de 1908 à 1910. C'est à son retour en France qu'il rencontre sa future femme.

Jean Rouch fut l’élève de Marcel Mauss et de Marcel Griaule, qui documentait ses recherches ethnographiques avec des films. Suivant ces influences, c'est en tant qu'ingénieur des Ponts-et-Chaussées qu'il découvre l'Afrique en 1941. Il est alors responsable d'un chantier au Niger. C'est de cette époque que date sa passion pour le continent africain. Néanmoins, il rentre vite en France où il s'engage dans la résistance.

Après un bref passage comme journaliste à l'Agence France-Presse (AFP), il revient en Afrique où il devient un ethnologue réputé. En 1953, chargé de recherches au CNRS, il crée le Comité du film ethnographique, qui siège au Musée de l'Homme, avec Enrico Fulchignoni, Marcel Griaule, André Leroi-Gourhan, Henri Langlois et Claude Lévi-Strauss. Tout au long de sa carrière, il s'est attaché à rapporter la vie de ce continent à l'aide de sa caméra. Au cours de ses cinquante années de carrière, il réalise près de cent vingt films. Il fit de nombreux films sur les Dogons, certains en co-réalisation avec Germaine Dieterlen.

En 1978, les autorités de la jeune république mozambicaine demandent à des cinéastes connus de filmer les mutations du pays. Jean Rouch propose de former de futurs cinéastes sur place. Jean Rouch et Jacques d’Arthuys, attaché culturel de l’Ambassade de France, constituent alors un atelier de formation au cinéma documentaire à la pédagogie simple : l’enseignement par la pratique (« on tourne le matin, on développe à midi, on monte l’après-midi et on projette le soir »). Après cette expérience, seront créés en 1981, les Ateliers Varan à Paris.

Jean Rouch était une constante référence pour les réalisateurs de la Nouvelle Vague et aussi une personne réputée par son agilité intellectuelle et par son don de la parole. Président de la Cinémathèque française pendant cinq ans (entre 1986 et 1991), il est en 1993 le lauréat du Prix international de la paix. Jean Rouch est un personnage-clé de l'anthropologie visuelle.

Jean Rouch est mort en février 2004 lors d'un accident de voiture survenu au Niger, à 16 kilomètres de la ville de Birnin N'Konni dans le centre du pays. Il possédait une maison en Normandie, à Marcilly-sur-Eure, qu'il avait laissée à l'abandon depuis les années 1970 pour s'installer définitivement en Afrique. Cette maison à l'abandon contient toujours des milliers de livres accumulés là par Jean Rouch et sa femme, Jane Rouch, elle aussi ethnologue, avant leur départ.

Principaux longs-métrages

    * 1952 : Bataille sur le grand fleuve [archive]
    * 1954 : Jaguar finalisé en 1967
    * 1955 : Les Fils de l'eau
    * 1958 : Moi un noir, prix Louis-Delluc 1958
    * 1961 : La Pyramide humaine [archive]
    * 1961 : Chronique d'un été, co-réalisé par Edgar Morin. Prix de la Critique au Festival de Cannes de 1961.
    * 1965 : La Chasse au lion à l'arc [archive] . Lion d'or au Festival de Venise, 1965.
    * 1967 - 1974 : Les Fêtes du Sigui (voir Cérémonies du Sigui)
    * 1970 : Petit à petit
    * 1974 : Cocorico Monsieur Poulet
    * 1979 : Bougo, les funérailles du vieil Anaï
    * 2003 : Le Rêve plus fort que la mort [archive] - (co-réalisé avec Bernard Surugue).

Courts et moyens-métrages (liste partielle)

Quelques films représentatifs

    * 1948 : Les Magiciens de Wanzerbe. Rites des magiciens Songhay au Niger.
    * 1949 : Circoncision. Rite de circoncision des enfants de Hombori, un village du Mali.
    * 1949 : Initiation à la danse des possédés. Une femme Songhai de l’archipel de Tillaberi est initiée. Prix du meilleur film non commercial au Festival du Film maudit à Biarritz, organisé par le ciné-club Objectif 49 (dont le Président est Jean Cocteau) et la Cinémathèque d'Henri Langlois.
    * 1954 : Les Maîtres fous [archive] (36 mn et d’autres versions). Grand Prix de la Biennale internationale du cinéma de Venise - Film Ethnographique, Mostra, 1957. Rituel « sauvage » d’un groupe d’Africains, une secte religieuse d’ouvriers d’Accra, au Ghana, qui sont possédés par l’esprit des Haukas, « les maîtres fous », dans une mise en scène où ils jouent des personnages associés au pouvoir colonial.
    * 1962 : Abidjan, port de pêche (24 mn). À Abidjan, pêcheurs et armateurs exposent leurs problèmes, difficultés et espoirs.
    * 1963 Rose et Landry, co-réalise avec Michel Brault - Prix San Giorgio de la Biennale internationale du Cinéma de Venise. Les relations entre les générations, amours et mariages, émancipation des femmes et exode vers l’Europe des élites africaines.
    * 1962 : Les Veuves de quinze ans (25 mn - c.m pour la série Les adolescentes [archive]). Les yéyés françaises. Jean Rouch observe le comportement de deux adolescentes de la société yéyé parisienne, dont nous suivons les aventures. L’une est sérieuse, l’autre pas.
    * 1964 : La Gare du nord. Court-métrage de fiction en plan-séquence d’environ 16 mn, faisant partie du film Paris vu par… : Jean Rouch, Jean-Daniel Pollet, Jean Douchet, Eric Rohmer, Claude Chabrol et Jean-Luc Godard
    * 1987 : Brise-glace [archive].

Films sur les rituels des Dogons au Mali (Cérémonies du Sigui)

(co-réalisation avec Germaine Dieterlen)

    * 1967 : L'Enclume du Yougo (38 mn). Début des fêtes du Sigui. Les hommes rasés et vêtus du costume rituel du Sigui entrent sur la place publique en dansant la danse du serpent. Ils honorent les terrasses des grands morts des 60 dernières années.
    * 1968 : Les Danseurs de Tyogou (27 mn). Deuxième année du Sigui. Les hommes préparent les parures du Sigui avant de partir en procession vers les sites des anciens villages et revenir danser sur la place publique. Le lendemain la caverne des masques est préparée pour recevoir le grand masque à la fin des cérémonies.
    * 1969 : La Caverne de Bongo (40 mn). Troisième année du Sigui. Les dignitaires achèvent leur retraite dans la caverne du Bongo. Autour du vieil Anaï qui voit son troisième Sigui (il a donc plus de 120 ans) les hommes se préparent avant d'aller faire le tour du champ de lignage et boire la bière communielle.
    * 1970 : Les Clameurs d'Amani (35 mn). Quatrième année du Sigui. Interrogé par le chef de Bongo, le « renard pâle » donne la route du Sigui d'Amani. Précédé par les anciens, les hommes du Sigui commencent un itinéraire sinueux avant d'entrer sur la place rituelle.
    * 1974 : L'Auvent de la circoncision (18 mn). Septième et dernière année des cérémonies soixantenaires du Sigui. Les trois dignitaires de Yamé sont partis à Songo visiter, dans les falaises, les auvents des cavernes dont les parois sont couvertes de peintures consacrées au Sigui.

Documentariste

    * 1961 : Le Niger, jeune république de Claude Jutra au Québec

 

 

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